Vous pouvez accéder ici au détail des séances de l'Académie depuis 1996, de 3 façons :
A partir de la date de la séance : cliquez sur l'année dans la partie "Calendrier", puis sur la séance désirée.
A partir du nom de l'auteur d'une communication : cliquez sur l'initiale de l'auteur recherché dans la partie "Auteurs", puis
sur le nom désiré.
Librement, en tapant quelques mots-clés et/ou noms d'auteurs dans le formulaire "Recherche
libre" et validez en cliquant sur "Rechercher".
NOUVEAU ! Les séances récentes sont intégralement disponibles en vidéo :
Cliquez sur le titre de la séance, puis sur l'icône pour lancer la lecture du film.
Les vidéos sont réalisées avec le soutien de
la Fondation de l'Avenir
But de l'étude : Évaluer la faisabilité de la cure chirurgicale de reflux gastro-oesophagien sous coelioscopie (RGOC) en ambulatoire dans un centre hospitalo-universitaire. Patients et méthode : Cette étude prospective a été menée en intention de traiter. Tous les patients répondant aux critères de sélection préopératoires suivants ont été inclus : RGO prouvé par pHmétrie, manométrie oesophagienne normale, score ASA I ou II, indice de masse corporelle inférieur à 30, pas d'antécédent de laparotomie, absence de hernie hiatale volumineuse, domicile à moins de 1 heure de l'hôpital, retour à domicile et première nuit accompagnés, consentement éclairé. Le protocole prévoyait une sortie 6 à 8h après le geste chirurgical avec un traitement antalgique, antiémétique et un régime alimentaire standardisés. Tous les patients étaient contactés le soir même de leur sortie et le lendemain par téléphone, avec consultation à J5 et à 3 mois. Résultats : Parmi les 44 patients opérés d'un RGOC par Nissen-Rossetti pendant la même période, 18 (41%) répondaient aux critères de l'ambulatoire. Quatre (22%) patients sont finalement sortis à la 23e heure du fait de nausées (2 fois) ou de douleurs (2 fois). Un patient (5%) a été réadmis à la 38e heure pour volvulus gastrique intrathoracique sur efforts de vomissements et réopéré. Les patients étaient satisfaits ou très satisfaits de la prise en charge ambulatoire dans 95% des cas. Conclusions : Sous couvert de critères de sélection et d'un protocole de prise en charge stricts, la chirurgie du RGOC en ambulatoire est faisable, avec un haut degré de satisfaction des patients.
Place de la chirurgie ambulatoire en chirurgie oeso-gastrique
(cliquez à nouveau sur l'icône pour masquer la vidéo)
La vidéo ne s'affiche pas ? Essayez ce lien
La chirurgie ambulatoire s’est récemment développée avec l’amélioration des techniques chirurgicales et anesthésiques, et de contrôle de la douleur, la mise en place d’équipes et de structures spécialisées dans la prise en charge ambulatoire et la nécessité de réduire les listes d’attente et les coûts en matière de santé. La chirurgie œso-gastrique en ambulatoire est encore confidentielle, mais est amenée à se développer. La chirurgie du reflux gastro-œsophagien par fundoplicature coelioscopique figure en tête de liste. Plusieurs études ont montré que cette intervention était faisable en sécurité en ambulatoire sans surmorbidité avec un taux d'échec d'environ 20 %, essentiellement pour douleurs ou nausées non contrôlées en postopératoire. Pour les patients répondant aux critères médicaux et socio-économiques de la prise en charge ambulatoire et dans le cadre d’une organisation adaptée, la cure de reflux gastro-oesophagien par laparoscopie avec une hospitalisation de moins de 12 h est faisable et peut être réalisée selon les recommandations de la SFCD (grade C). Les travaux réalisés dans le service ont permis de démontrer à travers une étude cas témoins que les résultats fonctionnels de la fundoplicature sous coelioscopie en ambulatoire et en conventionnel était similaires. Nous avons de plus entrepris de développer en ambulatoire la prise en charge d'autres pathologies oeso-gastriques. Nos résultats suggèrent la faisabilité en sécurité de la prise en charge des diverticules de Zenker par cervicotomie. En revanche, la prise en charge des achalasies de l'oesophage par cardiomyotomie de Heller sous coelioscopie était associé à un taux de réadmission de 21% avec nécessité de réintervention dans tous les cas entre les deuxième et quatrième jours post-opératoires, suggérant que cette intervention relevait préférentiellement d'une prise en charge conventionnelle.