La voie coelioscopique permet : la réalisation de tous les gestes que
l’on réalisait par laparotomie, le traitement de l’étage postérieur
impossible par laparotomie.
Notre technique comporte : une hystérectomie sub totale, la mise en
place d’une prothèse fixée en arrière aux releveur de l’anus et dans
l’espace vésico vaginal, la fixation de cette prothèse sur le promontoire,
la dissection de l’espace de Retzius avec réalisation d’un
Burch et d’une réparation para vaginale par suture ou par prothèse
non résorbable.
Les résultats de cette méthode, à partir d’une série continue de 138
patientes opérées entre 1998 et 2003, montrent des résultats anatomiques
satisfaisants dans 90% des cas avec un recul moyen de 30
mois. Le pourcentage de complications per et post opératoires est
de 5,8% et 2,9%. Neuf patientes ont présenté une complication due
à la prothèse. Dans 7 cas il s’agissait d’une exposition de prothèse
traitée par un geste simple de parage suture par voie vaginale. Deux
prothèses ont été retirées, une en raison d’une fistule vésico vaginale,
l’autre d’une spondylodiscite.
Ces résultats prometteurs doivent être confirmés à long terme et par
d’autres équipes.
Laparoscopic management of prolapse using a mesh in the recto vaginal and in the vesico vaginal spaces.
In the management of genital prolapse, the laparoscopic approach
allows all the procedures previously achieved by laparotomy, and
the treatment of the posterior part of the defect which was previously
impossible by an abdominal route. Our technique involves a
supracervical hysterectomy, the insertion of a mesh posteriorly
sutured to the levator ani and to the vagina and anteriorly in the
vesico vaginal space and to the uterine cervix. The mesh is then
fixed to the promontorium. In the Retzius space a Burch procedure
and a paravaginal repair are performed.
The preliminary results of this approach are presented in a series of
138 patients with a mean follow-up of 30 months. The anatomical
results are satisfactory in 90% of the cases. The intra and postoperative
complication rates were respectively 5%, 8% and 2,9%. Nine
complications related to the mesh occurred. In 7 cases a vaginal
erosion was treated by vaginal excision and suture. Two meshes
had to be removed, one because of vesico vaginal fistula, successfully
treated by laparoscopy, and one for spondylodiscitis.
These promising results will have to be confirmed with a longer
follow-up and by results obtained in other groups using similar
endoscopic approaches.