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Communications de HAUMONT T
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Les fractures diaphysaires de l’enfant touchent par ordre de fréquence les deux os de l’avant-bras, la jambe, le fémur et l’humérus. Avant l’âge de 10 à 12 ans, les fractures de la jambe et du bras sont volontiers traitées orthopédiquement. En revanche, la fracture des deux os de l’avant-bras qui consolide en trois mois nécessite une réduction parfaite car les cals vicieux ne se corrigent pas avec la croissance. D’autre part, l’immobilisation prolongée d’une fracture du fémur par traction puis plâtre conduit à un absentéisme scolaire aujourd’hui mal accepté. Pendant des années, les chirurgiens traumatologues ont appliqué à l’enfant les méthodes d’ostéosynthèse chirurgicale pour adulte dont les plaques vissées. La qualité des résultats ne fut pas à la hauteur des espérances en raison des troubles de la croissance, des chirurgies extensives inutiles avec entre autre pertes sanguines et longues cicatrices, des cas de refractures... Dans de nombreux pays a été privilégiée la fixation externe pourtant responsable d’une mauvaise acceptation par le patient et d’un grand pourcentage de fractures secondaires après l’ablation du système. Au niveau du fémur, certains ont utilisé des clous centromédullaires verrouillés et ont malheureusement observé des nécroses de tête fémorale peu acceptables pour des fractures diaphysaires. C’est ainsi que l’embrochage centromédullaire élastique stable, initialement imaginé à Séville mais essentiellement développé par l’école de Nancy, a acquis sa notoriété internationale. Les deux broches introduites dans le canal médullaire par une métaphyse, traversant le foyer de fracture réduit à foyer fermé, procurent une stabilité efficace qui respecte à la fois la physiologie de la consolidation osseuse et de la croissance. Lorsque la technique est bien comprise et parfaitement maîtrisée, les résultats sont bons voire excellents. La fracture consolide sans immobilisation dans des délais normaux, ce qui est compatible avec une activité scolaire peu perturbée. Parmi les complications, notons 2 ‰ infections tardives et considérées comme nosocomiales. Toutefois, la qualité des résultats impose la poursuite des efforts de formation auprès des chirurgiens car le savoir faire lors du choix des implants, de leur orientation et de l’ensemble de la technique chirurgicale est essentiel.
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