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Communications de GUARDIOLLE JC
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Le défaut d’information reste le moyen actuellement le plus utilisé par les patients et leurs conseils pour engager une action en responsabilité. Les supports d’information écrits sont utiles, mais il n’existe aucune étude concernant l’impact du type de document sur la qualité de l’information transmise. Méthodes : Trois supports d’information élaborés par Persomed (fiche-type bénéfice/risque = BR, fiche-type fascicule = F, fiche-type synthèse = S) ont été utilisés dans une étude prospective monocentrique randomisée chez des patients devant bénéficier d’implants prothétiques (hanche, genou ou épaule). La compréhension des trois documents (BR, F, S) a été effectuée par un questionnaire, une étude visuelle analogique, ainsi qu’une série de QCM, permettant ainsi de définir un taux de compréhension pour chacun des supports utilisés. Résultats : 60 patients ont été inclus (26 prothèses totales de hanche, 26 prothèses totales de genou, 8 prothèses totales d’épaule).Le taux de compréhension, les principes de l’intervention, les suites, les bénéfices, les risques sont mieux compris dans le support F que dans les autres supports (BR, S) (p<0,01). 73 % des patients ont déclaré avoir eu « Une meilleure image de la chirurgie proposée » et 92 % d’entre eux ont compris que « Des problèmes peuvent survenir, même si tout est fait pour le mieux ». Dans le groupe F, 95 % des patients sont prêts à signer un formulaire de consentement éclairé immédiatement après la consultation. Les réponses aux QCM du groupe F sont très supérieures à celles des groupes BR et S (p < 0,001). Discussion : L’information orale est peu retenue par le patient (Laccourreye 2005) même si elle est décrite comme satisfaisante. Une feuille d’information complémentaire ne permet pas d’obtenir des résultats supérieurs (Savornin 2000). Notre étude permet de démontrer des taux de compréhension de l’information par l’intermédiaire d’un support type fascicule par rapport aux autres supports. L’élément pédagogique reste incontournable dans le cadre des recommandations de la Haute Autorité de Santé (H.A.S.). Conclusions : Les documents type « synthèse » ou une fiche type « bénéfice/risques » ne permettent pas de remplir l’obligation d’information pré opératoire prévue par la loi du 4 mars2002. Un document type fascicule, rédigé selon les critères de la H.A.S., validé par les associations de patients, les sociétés scientifiques (SO.F.C.O.T.), permet de remplir les conditions légales relatives à l’information préopératoire.
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