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Séance du mercredi 17 octobre 2007
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15h00-17h00 - Les Cordeliers
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Résumé Le défaut d’information reste le moyen actuellement le plus utilisé par les patients et leurs conseils pour engager une action en responsabilité. Les supports d’information écrits sont utiles, mais il n’existe aucune étude concernant l’impact du type de document sur la qualité de l’information transmise. Méthodes : Trois supports d’information élaborés par Persomed (fiche-type bénéfice/risque = BR, fiche-type fascicule = F, fiche-type synthèse = S) ont été utilisés dans une étude prospective monocentrique randomisée chez des patients devant bénéficier d’implants prothétiques (hanche, genou ou épaule). La compréhension des trois documents (BR, F, S) a été effectuée par un questionnaire, une étude visuelle analogique, ainsi qu’une série de QCM, permettant ainsi de définir un taux de compréhension pour chacun des supports utilisés. Résultats : 60 patients ont été inclus (26 prothèses totales de hanche, 26 prothèses totales de genou, 8 prothèses totales d’épaule).Le taux de compréhension, les principes de l’intervention, les suites, les bénéfices, les risques sont mieux compris dans le support F que dans les autres supports (BR, S) (p<0,01). 73 % des patients ont déclaré avoir eu « Une meilleure image de la chirurgie proposée » et 92 % d’entre eux ont compris que « Des problèmes peuvent survenir, même si tout est fait pour le mieux ». Dans le groupe F, 95 % des patients sont prêts à signer un formulaire de consentement éclairé immédiatement après la consultation. Les réponses aux QCM du groupe F sont très supérieures à celles des groupes BR et S (p < 0,001). Discussion : L’information orale est peu retenue par le patient (Laccourreye 2005) même si elle est décrite comme satisfaisante. Une feuille d’information complémentaire ne permet pas d’obtenir des résultats supérieurs (Savornin 2000). Notre étude permet de démontrer des taux de compréhension de l’information par l’intermédiaire d’un support type fascicule par rapport aux autres supports. L’élément pédagogique reste incontournable dans le cadre des recommandations de la Haute Autorité de Santé (H.A.S.). Conclusions : Les documents type « synthèse » ou une fiche type « bénéfice/risques » ne permettent pas de remplir l’obligation d’information pré opératoire prévue par la loi du 4 mars2002. Un document type fascicule, rédigé selon les critères de la H.A.S., validé par les associations de patients, les sociétés scientifiques (SO.F.C.O.T.), permet de remplir les conditions légales relatives à l’information préopératoire.
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Résumé L’allogreffe d’îlots représente une nouvelle alternative thérapeutique du diabète de type 1 sévère. Ses résultats restent cependant controversés. Méthodes : Étude de Phase 2 menée chez 14 patients diabétiques de type 1 sévère. Les îlots ont été isolés par digestion enzymatique à partir de pancréas de donneurs en état de mort cérébrale. Chaque patient a reçu 2 ou 3 greffes intraportales d’îlots (n=38) et bénéficié d’une immunosuppression sans corticoide (dacluzimab,Tacrolimus, Sirolimus). Le critère de jugement principal de l'étude était l’insulinoindépendance après 1 an. Résultats : La fonction initiale des greffons a été confirmée par la sécrétion de C-peptide et l’interruption de l’insulinothérapie chez tous les patients après un délai 92±38 jours. Lors de la première analyse séquentielles de l’essai un an après la greffe, 6 des 7 premiers patients étaient insulino indépendants (HbA1c <6.5%), confirmant notre hypothèse initiale (80% de succès, p<0.05). Après un suivi médian de 22 mois, la fonction du greffon persiste actuellement chez 13 /14 patients et 10 restent insulino indépendants jusqu’à 3,5 ans après la greffe. Huit patients ont présenté au moins un effet indésirable grave, tous résolus sans séquelle. Conclusion : Cette étude confirme l’efficacité de la greffe d’îlots et suggère que ces résultats favorables peuvent être prolongés au delà d’un an lorsque la fonction primaire du greffon est suffisante.
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Résumé Objectifs : évaluer l’effet « laxité ligamentaire » dans le traitement des scolioses idiopathiques. Matériel et Méthode : 36 malades (27 femmes, 9 hommes) pris en charge au CHUD d’Emdadi Meched (Iran) entre 2000 et 2006 ; durée moyenne de suivi :1,54 ans. 19 malades avaient une laxité ligamentaire ( 52,7%) 10 ont été traités par arthrodèse antérieure et postérieure avec fixation et les 9 autres par arthrodèse simple. 17 patients sans laxité ont bénéficié 13 fois d’une fusion postérieure avec fixation et 4 fois d’une double arthrodèse avec fixation. La durée moyenne de l’intervention fut de 3,95 heures pour les malades avec laxité et de 4,26h pour les autres. La correction de la courbure est de 73,3% pour les patients avec laxité et de 57,1% pour les malades sans laxité ( p=0/001). Conclusion : la laxité ligamentaire joue un rôle important dans la qualité de la correction chirurgicale des scolioses idiopathiques.
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