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Le traitement des lésions de l’artère rénale s’est totalement modifié au cours des 15 dernières années. Aujourd’hui, la majorité des lésions est traitée par angioplastie percutanée associée ou non à la mise en place d’un stent. Cette évolution a eu pour conséquence une diminution nette des interventions de revascularisation chirurgicale de l’artère rénale, cette activité ayant même disparu d’un certain nombre de centres. Cette régression du nombre de malades opérés s’accompagne parallèlement d’un recentrage de la chirurgie sur des lésions complexes qui ne peuvent être traitées par voie endovasculaire. Ainsi, les centres formateurs en chirurgie vasculaire ont de réelles difficultés à former de jeunes chefs de clinique dans ce domaine, car les cas traités sont moins nombreux et demandent une plus grande expérience chirurgicale. Le but de ce travail est de faire le point sur les indications opératoires actuelles, sur les techniques d’anesthésie et de protection rénale préopératoire et de décrire les techniques chirurgicales utilisées dans la réparation des lésions complexes associées de l’aorte et des artères rénales, des branches de l’artère rénale et de la prise en charge des malades après échec d’angioplastie.
Utilisation de différentes thérapies cellulaires pour augmenter la cicatrisation du tendon sur l’os dans un modèle de lésion dégénérative de l’enthèse
Introduction : Avec le vieillissement de la population, les techniques conventionnelles de la chirurgie réparatrice atteignent leurs limites. L’utilisation de thérapie adjuvantes devient une nécessité pour améliorer les performances du geste chirurgical. Un exemple fréquent de lésion dégénérative est la lésion de la coiffe des rotateurs de l’épaule. Les données actuelles de la littérature rapportent un taux de cicatrisation après réparation de l’ordre de 40%. Le but de ce travail est de valider un modèle dégénératif de lésion de la coiffe des rotateurs et d‘évaluer l’effet de l’injection de différentes cellules lors de la réinsertion du tendon sur l’os. Matériel et Méthode : Nous avons validé un modèle animal de lésion dégénérative de la coiffe des rotateurs chez le rat. Il correspond à l’association d’une désinsertion du tendon d’Achille, destruction mécanique de l’enthèse, et réinsertion par fils trans-osseux. Ce modèle permet d’évaluer le taux global de cicatrisation, la résistance à l’arrachement, et les données histologiques locales. Dans ce modèle le taux global de cicatrisation est de 40% (G1). A l’aide d’une jauge de traction nous avons pu évaluer la cinétique de la résistance à l’arrachement lors de la cicatrisation (J15, J30, J45). Des chondrocytes (G2), et des cellules souches mésenchymateuses (MSCs) (G3) de rat ont été injectées lors de la réparation tendineuse. Les données histologiques et biomécaniques ont été analysées. Résultats : L’injection de cellules lors de la réinsertion du tendon sur l’os augmente de manière significative le taux de cicatrisation (G1=40%, G2=6 9% (p<0,1), G3=69%(p<0,05). La résistance à l’arrachement est augmentée de manière plus précoce dans le groupe G2, dès le 30 jours, de manière statistiquement significative à 45 jours dans les groupes G2 (85N) et G3 (90N) vs G1 (75N), avec une valeur supérieure à celle d’une enthèse native (80N). L’absence d’injection de cellules aboutit à la formation d’une simple cicatrice. L’injection de chondrocytes induit une production plus précoce mais plus hétérogène de l’enthèse. A 45 jours, il n’y pas de différence significative entre l’aspect de l’enthèse produite par des MSCs et celui d’une enthèse native. Conclusion : L’injection de MSCs lors de la réinsertion du tendon sur l’os, dans un modèle dégénératif, permet d’augmenter le taux global de cicatrisation, la résistance à l’arrachement à 45 jours et semble régénérer histologiquement l’enthèse.
Traitement de l'instabilité antérieure de l'épaule sous arthroscopie
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Le traitement de l’instabilité antérieure de l’épaule a été très rapidement une des cibles thérapeutiques de l’arthroscopie. Les résultats décevant des premiers Bankarts arthroscopiques ont attisé la curiosité des chirurgiens, et ont permis des avancées décisives dans le démembrement et l’analyse des lésions. La simple réparation du labrum ayant montré ses limites, d’autres techniques : la plicature capsulaire, les comblements de l’encoche, les verrouillages bipolaires ont trouvé leurs indications dans la gestion des parties molles. Afin de pousser les indications de cette chirurgie mini-invasive, les interventions de Latarjet et de Trillat arthroscopique on trouvé leur place. Nous présentons un arbre décisionnel thérapeutique et un état actuel de la sélection des candidats pour une stabilisation arthroscopique.
Commentateur : Philippe BEAUFILS (Versailles), ancien président de la SFA, Membre de l’Académie de Chirurgie