Séances ordinaires
|
Vous pouvez accéder ici au détail des séances de l'Académie depuis 1996, de 3 façons :
- A partir de la date de la séance : cliquez sur l'année dans la partie "Calendrier", puis sur la séance désirée.
- A partir du nom de l'auteur d'une communication : cliquez sur l'initiale de l'auteur recherché dans la partie "Auteurs", puis
sur le nom désiré.
- Librement, en tapant quelques mots-clés et/ou noms d'auteurs dans le formulaire "Recherche
libre" et validez en cliquant sur "Rechercher".
- NOUVEAU ! Les séances récentes sont intégralement disponibles en vidéo :
Cliquez sur le titre de la séance, puis sur l'icône pour lancer la lecture du film.
Les vidéos sont réalisées avec le soutien de
la Fondation de l'Avenir |
|
|
|
RECHERCHE LIBRE
|
AUTEURS
|
CALENDRIER
|
|
|
|
|
|
|
Communications de BANKOVA FRECHE S
|
Le LASER en ORL est introduit en France en 1976 par le Prof Ch. FRECHE. Il s’agit au départ exclusivement du CO2 et de la chirurgie des cordes vocales. Au départ des lésions bénignes et ensuite du cancer cordal et même du ventricule laryngé suivi de radiothérapie. Dans les années 1984 apparaissent les lasers à fibres – le Néodyme -YAG et les indications s’élargissent avec la pathologie sinusienne et oro-pharyngée. Notre expérience débute en 1988 avec les premiers cas de traitement ambulatoire et sous anesthésie locale. Les optiques souples à canal opératoire peuvent véhiculer les différentes longueurs d’ondes. Il s’agit de CO2 pour la section, le Néodyme-YAG - pour la vaporisation, le KTP – pour les lésions vasculaires, l’Holmium-YAG – pour la destruction cartilagineuse et enfin le Laser Diode – très polyvalent. Pourquoi cette méthode est-elle une avancée ? Le progrès consiste dans la possibilité d’opérer des patients qui présentent : - des pathologies multiples associées (diabète, asthme, hypertension artérielle, sous anticoagulants, etc.) et qui présentent des difficultés pour l’anesthésie. - des récidives après chirurgies classiques - elle évite les complications de la chirurgie endonasale, certes rares (1%) ,mais très graves , comme la brèche de la lame criblée avec la fuite de liquide céphalo-rachidien, méningite ; l’hémorragie de l’ethmoïde et une attente orbitaire avec une cécité . Ces complications peuvent même entraîner le décès du patient. Les indications que nous pratiquons sont : - Cavité buccale – hypertrophie amygdalienne, cryptes caseuses, voile du palais - Cavum – dysfonctionnement tubaire, reliquats adénoïdiens, imperforation choanale - Sinus et fosses nasales – hypertrophie turbinale, syndrome d’apnées du sommeil, polypose naso-sinusienne initiale ou récidivante
|
La polypose naso-sinusienne reste encore une maladie mystérieuse pour l’ORL. Elle est volontairement partagée avec les pneumologues, les allergologues, les généticiens. Cette pathologie est en progression constante depuis 1990 et concerne 8 % à 10 % de l’ensemble de la population. Elle touche surtout l’adulte - rare sont les atteintes dans l’âge extrême (l’enfance et le sujet âgé). La clinique est prédominée par une obstruction nasale et l’absence d’odorat. La polypose naso-sinusienne est souvent accompagnée par l’asthme ou s’inscrit dans le cadre de la maladie de Widal. L’intervention chirurgicale est indiquée dans les cas de polyposes résistantes au traitement médical, les formes majeures et chez les patients avec des contre indications de la corticothérapie ou de l’AG. Types d’interventions : - Polypectomie de désobstruction - simple, sans risques, mais iatrogène car elle entretient la récidive. - Évidement ethmoïdal - sous AG, avec des risques statistiquement faible 1 %, mais très graves - cécité ou méningite par fuite de LCR. Les deux sont opérateur dépendants. - Nasalisation complète - il s’agit de réaliser une très large cavité, communicant avec les fosses nasales. - Thermothérapie (LASER) - sous AL, en ambulatoire, sans AUCUN risque pour l’orbite ou la lame criblée. Comment choisir les plaintes des patients, l’augmentation constante de procès, concernant les complications de la chirurgie endonasale, les impératifs économiques - ont progressivement orienté le choix vers la méthode la moins invasive. Avec un recul de 21 ans sur plus de 1000 patients notre conclusion est que pour une pathologie bénigne, on ne peut s’autoriser le risque d’amaurose ou de méningite - même de 1 % - dans les meilleures mains. Mais - faut-il laisser le choix de la technique aux patients et donc les responsabiliser ? Ou peut-on prendre le risque opératoire, car l’audace fait partie du progrès dans la chirurgie ?
|
|