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Communications de CHAYS A
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L’angle ponto-cérébelleux peut être décrit selon trois grands espaces organisés autour des troncs nerveux dont les trajets sont toujours rectilignes : - en bas, les nerfs mixtes, IX°, X° et XI° paire, - au milieu, le paquet acoustico-facial, VII° et VIII° paire, - en haut, le nerf trijumeau, V° paire. Aussi tortueuses que les nerfs sont rectilignes, y serpentent les vaisseaux artériels et veineux du système vertébro-basilaire, en particulier :- le tronc basilaire, idéalement vertical et médian, - l’artère cérébelleuse postéro-inférieure, branche de la vertébrale, - l’artère cérébelleuse antéro-inférieure, première branche du tronc basilaire, - l’artère cérébelleuse supérieure, deuxième branche du tronc basilaire, - la grosse veine de Dandy rejoignant le sinus pétreux supérieur. Ainsi, l’on conçoit que ces nerfs de l’angle peuvent être soumis diverses agressions mécaniques de la part de ces vaisseaux. Avec le temps, « l’érosion nerveuse » ainsi produite s’exprime sous diverses pathologies qui sont par ordre de fréquence : - la névralgie du trijumeau, - le spasme de l’hémiface, - la névralgie du glosso-pharyngien. Grâce à l’IRM 3 Tesla, le chirurgien est maintenant capable de situer au millimètre près le lieu du conflit. L’abord de la région par une chirurgie a minima, rétrosigmoïde, permet de confirmer les données cliniques et radiologiques et de lever le conflit en alternant les techniques endoscopiques et microscopiques. Lorsque la disposition anatomique permet par dissection la levée du conflit, la disparition des symptômes est constamment observée.
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Du fait de la proximité de l’orbite et des fosses nasales, il est possible d’envisager certaines chirurgies ophtalmologiques par voie endonasale. Cette chirurgie se fait sous endoscopie avec contrôle des gestes sur écran. Elle nécessite un matériel spécifique : endoscope rigide, caméra, pinces spéciales … Deux interventions ophtalmologiques sont réalisées de façon courante à Reims par voie endonasale : - la dacryocystorhinostomie qui a pour but de contourner un obstacle situé au niveau du conduit lacrymonasal par la réalisation d’un orifice osseux, mettant en communication le sac lacrymal et la fosse nasale. Les résultats obtenus sont sensiblement identiques à ceux obtenus par voie classique externe. L’avantage est l’absence de cicatrice cutanée et la possibilité de traiter dans le même temps des anomalies endonasales à type de polype. C’est la voie que nous préférons lorsqu’il faut réaliser une chirurgie bilatérale en un temps et en cas d’échec d’une dacryocystorhinostomie antérieure. - la deuxième possibilité est la réalisation d’une décompression orbitaire lors d’orbitopathie dysthyroïdienne . Par voie endonasale on va réaliser une ethmoïdectomie antérieure avec ablation de la paroi médiale et de la partie médiale du plancher orbitaire. - la troisième possibilité est la réalisation d’orbitotomie inférieure pour tumeur de l’orbite située dans la moitié inférieure de l’orbite. En conclusion La voie endonasale est une alternative très intéressante pour la dacryocystorhinostomie permettant d’envisager ce geste sans cicatrice cutanée et pour les décompressions orbitaires réalisées devant des exophtalmies dans le cadre d’orbitopathies dysthyroïdiennes
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