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Les progrès d’imagerie dans le domaine diagnostique ont révolutionné la prise en charge des pathologies du rachis. De la même manière, ces outils ont permis de pratiquer des gestes moins invasifs par voie percutanée dans ce même domaine. Toutes les modalités d’imagerie sont impliquées avec l’échographie, la scopie télévisée, le scanner, l’IRM et même le PET scan. De plus pour les gestes les plus complexe, plusieurs modalités sont utilises conjointement ainsi que plusieurs spécialisés, le radiologue interventionnel et le chirurgiens interviennent conjointement dans ces salles pour traiter le patient. Au cours de notre exposé, nous allons parcourir les pathologies dégénératives et bénignes sans oublier les pathologies tumorales. En effet, la prise en charge des tumeurs rachidiennes a profité très largement des progrès de l’imagerie interventionnelle. Les tumeurs bénignes tel que les ostéomes ostéoides, ostéoblastomes, kystes anévrysmaux, les hémangiomes agressifs, sont très largement prises en charges par ces techniques. En ce qui concerne les tumeurs malignes en particulier les métastases rachidiennes, l’imagerie interventionnelle est de plus en plus impliquée dans le traitement palliatif et parfois dans les contrôles focaux de la tumeur chez des patients oligo-métastatiques. Les ablations thermiques par le froid ou le chaud sont les plus employées sans oublier les techniques de consolidation percutanées et les embolisations Toutes ces techniques n’ont un sens qu’après une discussion multidisciplinaire dans l’intérêt du patient. Les outils d’imagerie et les salles multimodales sont de plus en plus sophistiquées et couteuses. L’implication multidisciplinaire est obligatoire pour rendre ces outils productifs et efficaces.
Imagerie interventionnelle et traitements focaux de certains cancers abdominaux
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Les progrès majeurs de l’imagerie au cours des deux dernières décennies, tant en termes de rapidité que de qualité, ont permis de réaliser de plus en plus de procédures par voie percutanée. Les modalités de guidage les plus utilisées sont la scopie télévisée (détecteur plan avec capacité d'acquisition scanner), l’échographie, la tomodensitométrie, l’IRM et, le TEP scan. Dans certains cas difficiles, un guidage « multi-modalités » sera nécessaire en combinant plusieurs techniques d’imagerie. De nombreuses techniques d’imagerie interventionnelle permettent d’intervenir sur les tumeurs abdominales. Le foie et le rein sont les cibles privilégiées pour ces techniques mais d’autres organes abdominaux telle que la surrénale peuvent aussi être concernés. Les techniques d’ablation thermiques utilisent la radiofréquence, le laser, les micro-ondes, la cryothérapie et les ultrasons focalisés. Les points forts des techniques de traitement percutané des tumeurs sont : Précision de mise en place et guidage des instruments, visualisation des zones d’ablation et le caractère mini-invasif avec des hospitalisations de courte durée ou de l’ambulatoire avec réduction des complications. Les inconvénients sont : nécessité d’une imagerie lourde, l’absence de confirmation histologique de marges de résection. L’ablation thermique des tumeurs offre des résultats très prometteurs avec des indications posées en comité multidisciplinaire. L’imagerie interventionnelle fait partie intégrante de l’arsenal thérapeutique en oncologie avec la chirurgie, la radiothérapie, et l’oncologie médicale.