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FFormer sur le terrain est la façon la plus « rentable » (et présentant le moins d'effets pervers) d'améliorer les compétences chirurgicales en pays en développement. Quel que soit son enjeu, chirurgie essentielle ou avancée, le seul mode de formation que peut développer une ONG étrangère sur le terrain est le compagnonnage : - échange d'hommes à hommes dans une relation réciproque incontournable de motivation et de confiance, n'excluant pas l'indispensable contrat de départ ; - adapté aux conditions locales : précarité, compétences, pathologies, culture… bref une formation « à ras des moyens » ; - impliquant toujours les trois piliers d'une équipe chirurgicale : chirurgien, anesthésiste, infirmier de bloc opératoire ; - axé sur trois volets : 1) Accompagnement pratique dans les tâches quotidiennes 2) Support théorique centré sur la pratique 3) Ateliers ; - sans jamais perdre de vue l'objectif ultime : former des formateurs qui prendront la relève.
Commentateur : JP Lechaux (Paris)
Surgical Training on the Ground “Chirurgie Solidaire”
Training on the ground is the most efficient way to improve surgical skills in developing countries with minimal adverse effects. For a foreign NGO, whatever its field may be (basic or more advanced surgery) the only way of training on the ground is the « compagnonnage », that is: - exchange between one human person and another in a climate of mutual trust and motivation, which doesn't rule out an initial collaboration agreement ; - adapted to local conditions: material precariousness, levels of skills, specific pathologies, cultural factors… ; - always adressing the three key pillars of a surgical team: the surgeon, the anaesthetist and the nurse (scrub, circulating or ward nurse) ; - based on three modalities of training: practical mentoring in the performance of everyday activities, interactive theoretical support centred on practice, workshops… ; - without ever losing sight of our ultimate goal: to train local trainers.
Quelle place pour le numérique dans la formation d’équipes chirurgicales dans les pays en développement ?
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Dans les pays en développement, le manque de personnels qualifiés est responsable d’une énorme carence en soins chirurgicaux, notamment en Afrique subsaharienne. Dans ces contextes précaires et déstructurés, la formation d’équipes chirurgicales est la seule solution qui, en faisant face à cette pénurie de personnels soignants, permette aux soins de rester pérennes. Le pilier de la formation chirurgicale de terrain est l’enseignement pratique par compagnonnage qu’aucun « robot » n’est actuellement en mesure de remplacer, tant il fait appel à la promiscuité d’une relation complexe à l’autre fondée sur la motivation, le respect et l’estime mutuelles. Par contre, la révolution numérique peut se mettre au service de l’universalisation de la connaissance théorique au travers du transfert de compétences. Les nouvelles technologies (vidéotransmission, e.learning) rendent ainsi moins utopique cet « aller vers » mais dans certains domaines de la chirurgie et à la condition de se sortir du modèle des cours magistraux : enseignements interactifs, ateliers (nœuds, sutures) etc.
Commentateur : Patrick GUYON (en décrivant l'organisation chirurgicale de l'Ordre de Malte sur laquelle il serait possible de s'appuyer davantage à l'avenir)