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Si le traumatisme rachidien est un traumatisme de l’appareil locomoteur comme un autre, la complication neurologique (médullaire > radiculaire) le transforme en urgence chirurgicale. Cet accident de la vie, quel que soit l’âge, peut avoir des conséquences gravissimes avec paralysie des membres, mort par asphyxie (au-dessus de C5) et troubles sphinctériens et sexuels. La prise en charge débute sur les lieux de l’accident avec ramassage prudent et conditionnement. La TA doit être maintenue haute et la ventilation efficace pour éviter l’ischémie médullaire. Le blessé doit être dirigé vers un centre médico-chirurgical spécialisé acceptant les urgences et pris en main immédiatement. Il faut d’abord lui sauver la vie (hémorragie interne : rate, foie, poumon…) puis la fracture doit être réduite, fixée, et la moelle libérée au plus vite. C’est la seule façon de donner au blessé les meilleures chances de récupération. Le chirurgien se trouve devant le pari de Pascal misant sur une récupération possible avec retour à la vie normale. Si ce retour ne se faisait pas, le regret ne doit pas exister et le nursing débuter au plus vite pour une réinsertion sociale rapide. De toutes les études faites aujourd’hui, le seul argument significatif est le facteur temps. L’intellectualisme n’a pas sa place ; après il est trop tard. Chez le jeune la paralysie détruit la vie, chez le plus vieux, la paralysie est l’antichambre de la mort. Il faut opérer le plus tôt possible.