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Interstitial Photodynamic Therapy and Glioblastoma: Light Fractionation Study on a Preclinical Model Thérapie photodynamique interstitielle et glioblastome : étude préclinique du fractionnement
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Background: Glioblastoma is a high-grade cerebral tumor with local recurrence and poor outcome. Photodynamic therapy (PDT) is a local treatment based on the light activation of a photosensitizer (PS) in the presence of oxygen to form cytotoxic species. Fractionation of light delivery may enhance treatment efficiency by restoring tissue oxygenation. Objectives: To evaluate the efficiency of two light fractionation schemes, using immunohistological data. Materials and Methods: Thirty-nine “Nude” rats were grafted with human U87 cells into the right putamen. After PS precursor intake (5-ALA), an optic fiber was introduced into the tumor. The rats were randomized in three groups: without light, with 2 fractions and 5 fractions. Treatment effects were assessed from brain immunohistology. Results: Histology confirmed more extensive necrosis and apoptosis associated with a rarified angiogenic network in the treatment area, after multifractionated PDT. However, we observed more surrounding edema and neovascularization in the peripheral ring after 5-fractionned PDT. Conclusion: Interstitial PDT with fractionated scheme induced specific tumoral lesions. The 5 fractions scheme was more efficient, inducing greater tumoral necrosis and apoptosis, but also significant peripheral edema and neovascularization.
Thérapie photodynamique interstitielle et glioblastome : étude préclinique du fractionnement
Introduction : Le glioblastome est une tumeur cérébrale de haut grade, récidivant localement. La thérapie photodynamique (PDT) est un traitement local reposant sur l’activation par la lumière d’un photosensibilisant en présence d’oxygène, formant des réactifs cytotoxiques. Le fractionnement de l’illumination peut améliorer son efficacité en permettant une réoxygénation tissulaire. Objectifs : Évaluer l’efficacité du fractionnement de l’illumination et rechercher une corrélation radio-histologique en utilisant les séquences IRM de diffusion / perfusion. Matériels et méthodes : Nous avons greffé des cellules U87 dans le putamen droit de 39 rats immunodéprimés. Après absorption du précurseur photosensibilisant (5-ALA), une fibre optique était introduite dans la tumeur. Les rats ont été randomisés dans 3 groupes : sans illumination, illumination « 2 fractions » et illumination « 5 fractions ». Les effets du traitement ont été évalués par IRM postopératoire à 72h. Les spécimens furent finalement sacrifiés pour étude immunohistologique du cerveau. Résultats : Nous avons observé une augmentation de la diffusion au niveau du centre tumoral parmi les rats traités, particulièrement dans le groupe « 5 fractions ». La perfusion était diminuée au sein de la zone traitée, d’autant plus dans le groupe « 5 fractions ». L’histologie a confirmé les données de l’IRM, avec une nécrose et une apoptose plus importantes associées à une raréfaction angiogénique dans l’aire de traitement après multifractionnement « 5 fractions ». Cependant, nous avons observé un œdème périlésionnel majoré et des signes de néoangiogénèse périphérique après PDT « 5 fractions ». Conclusion : Le traitement interstitiel multifractionné « 5 fractions » induit une nécrose et une apoptose plus importantes au sein du tissu tumoral mais est également à l’origine d’un œdème majoré et d’une néoangiogénèse périphérique. La diffusion et perfusion en IRM ont permis de prédire les lésions histologiques.
Imagerie par résonnance magnétique opératoire : imager en opérant
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Le développement des systèmes de neuronavigation a représenté une première révolution dans le domaine de la chirurgie guidée par l’image. Cette technique permet de mettre en correspondance le foyer opératoire et l’IRM préopératoire. Elle représente une aide précieuse pour le centrage des voies d’abord, la délimitation des cortectomies, l’abord de tumeurs profondes et la définition des limites de tumeurs difficilement identifiables en lumière blanche. Cependant cet outils présente des limites rapidement atteintes au cours d’une intervention neurochirurgicale, principalement une perte de précision due au déplacement précoce du cerveau. Par ailleurs, il est fréquent malgré la neuronavigation d’ignorer un reliquat d’une lésion cérébrale difficile à distinguer du parenchyme cérébral. L’IRM peropératoire constitue incontestablement une nouvelle révolution dans le domaine de la chirurgie guidée par l’image. En effet, elle permet en cours d’intervention d’apprécier l’existence ou non d’un reliquat tumoral et de réactualiser la neuronavigation avec cette imagerie peropératoire. La neuronavigation retrouve ainsi la précision nécessaire à son usage même en fin d’exérèse malgré le déplacement des structures anatomiques cérébrales. Nous rapportons les résultats obtenus grâce à l’IRM peropératoire sur l’exérèse de 100 tumeurs gliales. Cette technique nous a permis d’obtenir une étendue de résection moyenne de 95%, équivalente dans les gliomes de bas grade (difficilement identifiables en lumière blanche) et dans les gliomes de haut grade (en grande partie visibles en lumière blanche), tout en préservant, à 3 mois, le status fonctionnel préopératoire des patients.