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Le concept du triage des blessés date de 1915, la première guerre industrielle ayant introduit la notion de pertes massives et d’afflux de blessés. L’évolution géopolitique depuis les attentats du « 11 septembre » a amené une pathologie jusque-là réservée à une lointaine pratique militaire aux portes même des structures de nos centres hospitaliers urbains. Dans une conception moderne de prise en charge de plusieurs blessés au décours d’un accident industriel ou encore en cas d’acte de guerre ou de terrorisme comme nous l’avons récemment connu, le triage est intimement lié au concept du « Damage Control ». Mais si le « Damage Control » est un principe thérapeutique commun à tous les échelons de la chaine de prise en charge et doit conduire le blessé au plus vite vers un acte thérapeutique, le triage est avant tout un outil qui permet aux soignants de hiérarchiser les évacuations et l’accès aux soins. Il aboutit donc à une catégorisation qui est basée sur le délai pré-opératoire acceptable pour permettre la survie. Celle que nous proposons est la catégorisation en usage dans le Service de Santé des Armées Français au sein de l’OTAN : elle comprend 4 catégories identifiées par un T et un chiffre, comme cela est la norme dans la plupart des Services de Santé et certaines organisations telles que la Croix Rouge.