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La maladie amniotique se caractérise par l’association d’un grand nombre d’anomalies : amputations de doigts, d’orteils ou de segments de membres, des acrosyndactylies, des pieds bots, des fentes labio-palatines souvent atypiques, des ulcérations du cuir chevelu et de deux anomalies qui sont caractéristiques de l’affection: la bride amniotique et le sillon congénital. Les annexes sont également anormales. L’amnios présente des perforations, voire des ruptures complètes. Le placenta présente des signes d’inflammation chronique. La maladie amniotique conduit souvent à un avortement spontané avec un foetus présentant des lésions plus importantes comme une exencéphalie ou une anencéphalie. De nombreuses théories ont été proposées pour expliquer l’association de ces anomalies. Nous avons eu l’opportunité de trouver par hasard un modèle expérimental très fidèle de la maladie amniotique par injection de glucose hypertonique dans les annexes de lapines gestantes. Toutes les anomalies ont été reproduites y compris le sillon congénital et la bride amniotique. Le glucose injecté agit par choc osmotique des cellules superficielles de l’embryon et des annexes. L’étude de l’embryon dans les heures qui suivent l’injection intra-annexielle, permet d’observer la constitution de suffusions hémorragiques qui s’organisent en hématomes. La bride amniotique n’est que le reliquat de l’hématome accompagné d’un phénomène inflammatoire et cicatriciel. Au total des lésions superficielles d’un embryon suffisent à expliquer toutes les anomalies rencontrées. L’agent responsable en clinique humaine n’est pas encore identifié.