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Communications de BOUCHENAK K
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Introduction : Le traitement chirurgical optimal du cancer du côlon gauche en occlusion reste un sujet de controverse. L'incidence des occlusions par cancer du côlon gauche est différemment appréciée, elle varie de 4% à 24% selon les séries. En Algérie le cancer du côlon représente un problème de santé publique par sa fréquence et sa gravité. Depuis les années 2000 son nombre ne cesse d'augmenter avec cinq milles à six milles nouveaux cas par an. Notre registre du cancer montre que son incidence est passée de 3,2 à 11 pour 100.000 habitants. Le but de ce travail est d'analyser la morbi-mortalité des interventions réalisées en urgences et de développer une stratégie chirurgicale pour la prise en charge du cancer du côlon gauche en occlusion.
Matériel : Il s'agit d'une étude prospective uni centrique incluant 74 patients opérés en urgence pour cancer du côlon gauche en occlusion de janvier 2012 à décembre 2017 (cinq années) 51 hommes et 23 femmes soit un sexe ratio de 2,2. L'âge moyen est de 63,5 ans avec des extrêmes allant de 39 à 88 ans. Le diagnostic d'occlusion du colon est évoqué par la clinique et par la radiologie de l'abdomen sans préparation (ASP).
Méthodes : 65 patients (87,8%) ont été opérés dans les 24 premières heures suivant l'admission, seul 9 malades l'ont été de façon différée après un délai de 2 à 4 jours. La voie d'abord utilisée était une laparotomie médiane à cheval sur l'ombilic, permettant une exploration abdominale à la recherche de métastases, en précisant le siège de l'obstacle et appréciant la distension du colon d'amont. La tumeur siégeait au niveau du sigmoïde chez 56 patients soit 75,6% des cas. Une colostomie de proche amont a été réalisée chez 28 patients avec un taux de mortalité de 3,2% (9 patients). Une résection sans anastomose ''intervention de Hartmann" est pratiquée sur 41 patients (55,4%) avec une mortalité de 7% des cas (3 patients). 5 malades ont eu une résection avec anastomose immédiate sont tous décédés.
Résultats : Morbidité : 28,3% soit 21 patients ; Mortalité : 23% soit 17 patients. Le taux de survie à 3 ans est de 64,8% pour 48 patients.
Conclusion : Au terme de cette étude et à la lumière des données de la littérature, il en résulte que la résection sans anastomose "l'opération de Hartmann" peut être l'intervention de référence dans nos conditions d'exercice évitant le risque de désunion considérée comme dangereuse.
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