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Communications de FOUCHER G
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Nous avons effectué une étude à la fois rétrospective et prospective de l'algodystrophie de la main dans un groupe pluridisciplinaire associant médecin de rééducation, psychanalyste, médecin de physique nucléaire, médecin de la douleur, spécialiste de la microcirculation et rhumatologue. Il nous a été possible sur le plan clinique de montrer que seule une suspicion permanente est de mise pour éviter de méconnaître par exemple des formes indolores fréquentes et génératrices de raideurs importantes. Le diagnostic dans notre expérience peut être affiné par la scintigraphie en 3 phases. Elle permet de retrouver les trois phases de De Takats et de guider la thérapeutique. Si notre approche physiopathologique n'a pas abouti, notre approche thérapeutique a démontré son efficacité ; en fonction des stades et des formes cliniques nous avons associé l'orthèse, le programme de stress de Watson, les blocs intraveineux au Bluflomédil, la Calcitonine et la psychothérapie. De nombreuses études sont restées négatives comme la recherche d'une douleur déclenchante péri-opératoire, un terrain psychologique propice, l'utilisation de l'IRM, de la photodensitométrie ou la thermodynamie comme moyen de diagnostic.... le facteur le plus important reste le temps, et de la précocité du diagnostic dépend l'efficacité du traitement. Ceci a été confirmé par une étude linéaire de population démontrant que les patients traités, ou plutôt pris en charge précocement, voyaient disparaître leur symptomatologie en moins de 6 mois alors que ceux qui étaient venus consulter tardivement dans l'unité, revus après un intervalle moyen de dix ans continuaient à présenter des douleurs et des séquelles fonctionnelles.
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La présence d'une arthrose avec douleurs invalidantes accompagnées d'une limitation importante des amplitudes conduit fréquemment au remplacement prothétique ou au sacrifice articulaire. La situation est rendue plus complexe lorsque ces amplitudes restent dans un secteur fonctionnel utile. La main pose, par ailleurs, des problèmes originaux du fait de l'importance de sa mobilité et des résultats plutôt décevants des prothèses. Ainsi il y a une place pour une intervention efficace sur la douleur et ne sacrifiant pas la mobilité surtout chez le sujet âgé. Les auteurs ont revu 112 cas de dénervation des articulations de la main et du poignet, complètes et isolées (éliminant les dénervations partielles et les cas où une intervention reconstructive a été associée).
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Dans le traitement de la maladie de Dupuytren, une technique d'aponévrotomie percutanée à l'aiguille a été introduite par Debeyre. Nous avons analysé les complications sur une série de 171 patients représentant 198 mains et 241 doigts dont 65 ont pu être revus avec un recul de 2,5 ans. La moyenne d'âge était de 62 ans et l'ancienneté de la pathologie de 6,8 ans. Les ruptures effectuées à l'aiguille ont été purement dans la paume dans 154 cas, palmo-digitales dans 82 cas et purement digitales dans 5 cas. Les complications ont été exceptionnelles notamment sans lésion tendineuse ni pédiculaire. Le gain immédiat a été noté essentiellement au niveau des articulations métacarpophalangiennes et les récidives ont été nombreuses malgré le délai de revu court. Le taux d'activité de la maladie a été de 54 %. Le cas idéal est un sujet âgé avec des cordes saillantes et un déficit prédominant à l'articulation métacarpophalangienne.
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