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Une technique de traitement des pseudarthroses par greffe de moelle osseuse autologue est décrite. Les résultats rapportés concernent 35 patients : 26 pseudarthroses post-traumatiques, 3 absences de consolidation d'arthrodèse après ablation de prothèse de genou septique, 4 stimulations de régénérats d'Ilizarov, 2 pseudarthroses sur maladies congénitales. La moelle a été prélevée sous anesthésie générale, habituellement sur les crêtes iliaques antérieures. Les 300 ml de moelle prélevés sont concentrés selon une technique de centrifugation sur séparateur de cellules. La réinjection intra-osseuse est faite dans le même temps opératoire au niveau du foyer de pseudarthrose. La consolidation a été obtenue chez 28 patients sans aucun autre geste associé. Une étude biologique de la moelle a été effectuée avec appréciation quantitative du nombre de progéniteurs hématopoiétiques ou osseux. Les échecs apparaissent en partie liés à une quantité de cellules insuffisante injectée au niveau du foyer de pseudarthrose
La prothèse fémoro-patellaire a été initialement imagine par Mc Keever dès 1955 sous la forme d'un resurfaçage rotulien en vitalium. Ce n'est qu'en 1980 que les prothèses fémoro-patellaires se sont développées, avec en particulier plusieurs dessins prothétiques imaginés en France par le Groupe Guepar, par PM Grammont avec la prothèse auto-centrique, également avec G Bousquet et sa prothèse de resurfacage .D'autres dessins, telle la sphéro-centrique, ont été aussi imaginés en France. Ces prothèses développées dans la années 80 ont donné des résultats encourageants qui ont permis de traiter chirurgicalement les arthroses fémoro-patellaires. Elles ont aussi permis de progresser sur la pathologie fémoro-patellaire, avec le démembrement des formes arthrosiques (avec ou sans dysplasie). Ces dysplasies du genou ont été particulièrement bien étudiées en France tant sur le plan morphologique que sur les problèmes de réaxation de l'appareil extenseur. En 1997 J Caton, avec notre équipe, a mis au point une prothèse anatomique à coupe (prothèse Hermès), suivie quelques temps après par C Ackroyd (prothèse Avon). Ainsi se sont développées une nouvelle génération de prothèses fémoro-patellaires avec un dessin asymétrique et une coupe antérieure permettant de mieux corriger les dysplasies et les défauts d'alignement de l'appareil extenseur relativement fréquents dans cette pathologie. Ces prothèses à coupe antérieure permettent, lorsqu'il existe une dysplasie trochléenne ou une tubérosité tibiale antérieure en position anormalement externe, de corriger ces anomalies par une coupe trochléenne ayant une rotation externe plus marquée et adaptée au degré de dysplasie. Elles permettent aussi d'obtenir une translation latérale de l’implant fémoral par le biais de cette coupe antérieure plane. Pour ces prothèses de dernière génération, un matériel ancillaire permet de rapprocher la régularité de la pose des prothèses fémoro-patellaires de celle des prothèses totales de genou. De la même manière, l'utilisation d'une navigation assistée par ordinateur est possible.