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Communications de JEHANNO P
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Au cours de ces dernières années, le traitement de la maladie de Legg-Calvé-Perthes (ostéochondrite primitive de la hanche) a été controversé à maintes reprises. Malgré les objectifs précis se proposant de préserver la mobilité de hanche en maintenant la sphéricité de la tête fémorale, l’abondante littérature montre combien le choix thérapeutique est difficile. Une attitude éclectique nous a très vite semblé être le meilleur choix pour la prise en charge de ces patients. Mais qu’en est-il 20 ans après ? La revue d’une série de patients à long terme constitue, en effet, la seule preuve du bien-fondé d’un traitement quel qu’il soit. Notre série se compose de 53 enfants, totalisant 58 hanches revues avec un recul moyen de 14,5 ans (extrêmes de 12 à 20 ans). Cette série se compose de 80 % de garçons ; leur âge s’échelonne de 2 à 12 ans avec un pic de fréquence à 6 ans. Dans 70 % des cas, les enfants sont vus au stade 2 et 3 de Waldenström et dans 70 % des cas, l’atteinte peut être classée en groupes III et IV de Catterall. Cette étude a confirmé l’importance de la recherche de certains signes de tête à risque (horizontalisation du cartilage de croissance, excentration de la tête, atteinte métaphysaire) pour la prise de décision et l’orientation thérapeutique.
La scintigraphie, enfin, paraît être une aide précieuse au diagnostic précoce (utilisée dans 58 % des cas) et au dépistage de la revascularisation (32 % des cas) correspondant au moment le plus opportun pour la prise en charge chirurgicale . L’IRM étant un outil d’imagerie récent, n’a pas été utilisée dans cette étude.
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