Séances ordinaires
|
Vous pouvez accéder ici au détail des séances de l'Académie depuis 1996, de 3 façons :
- A partir de la date de la séance : cliquez sur l'année dans la partie "Calendrier", puis sur la séance désirée.
- A partir du nom de l'auteur d'une communication : cliquez sur l'initiale de l'auteur recherché dans la partie "Auteurs", puis
sur le nom désiré.
- Librement, en tapant quelques mots-clés et/ou noms d'auteurs dans le formulaire "Recherche
libre" et validez en cliquant sur "Rechercher".
- NOUVEAU ! Les séances récentes sont intégralement disponibles en vidéo :
Cliquez sur le titre de la séance, puis sur l'icône pour lancer la lecture du film.
Les vidéos sont réalisées avec le soutien de
la Fondation de l'Avenir |
|
|
|
RECHERCHE LIBRE
|
AUTEURS
|
CALENDRIER
|
|
|
|
|
|
|
Communications de JOFFRE F
|
La prise en charge diagnostique et thérapeutique des maladies vasculaires athéromateuses a été totalement révolutionnée au cours de ces dernières années. L'introduction de techniques non invasives d'imagerie vasculaire a totalement changé la stratégie diagnostique : l'échographie Doppler couleur, le scanner hélicoïdal, l'angiographie par résonance magnétique, permettent de répondre, sans risque majeur, à la plupart des informations requises pour la prise en charge de ces patients complexes, souvent porteurs de polypathologies et de multiples atteintes vasculaires. L'exploration angiographique reste toutefois la technique de référence mais sa place doit toutefois être discutée en fonction de la stratégie thérapeutique adoptée. En effet, les techniques de traitements endovasculaires restent toujours guidées par l'artériographie qui peut être souvent couplée avec le temps thérapeutique. Les méthodes de traitements endovasculaires des maladies artérielles athéromateuses ont atteint l'âge adulte. Tous les spécialistes reconnaissent aujourd'hui leur place incontournable et sans cesse croissante. Par l'intermédiaire du cathétérisme percutané, les dispositifs que l'on peut introduire dans les vaisseaux (cathéter à ballonnet, endoprothèses métalliques, endoprothèses couvertes...), permettent de proposer un traitement curatif de la plupart des lésions athéromateuses. Tous les territoires vasculaires sont accessibles à ces traitements qu'il s'agisse d'une pathologie occlusive ou ectasiante. Ces progrès considérables, qui se font dans le sens de l'efficacité, de la simplicité, avec un risque faible et un coût diminué, permettent d'améliorer de façon très importante la prise en charge de ces malades.
|
La pathologie aortique a été marquée ces dix dernières années par deux événements essentiels : 1 une meilleure connaissance de la physiopathologie en partie grâce au progrès de l’imagerie 2 les solutions thérapeutiques endovasculaires moins invasives que la chirurgie traditionnelle. - A l ’étage thoracique, pratiquement toutes les pathologies aortiques touchant l‘aorte descendante sont accessibles à des traitements endovasculaires par mise en place de stent graft, parfois au prix de traitements hybrides associant une chirurgie de dérivation des troncs surpa-aortiques et la mise en place de stent graft sur l’arche aortique. En respectant les mêmes indications que la chirurgie traditionnelle, les résultats des stents grafts, en terme de morbi-mortalité, sont sensiblement inférieurs (en particulier en ce qui concerne le taux de paraplégie et d’accident vasculaire cérébral).Pour toutes ces raisons, les recommandations internationales ont tendance à privilégier ces solutions thérapeutiques, chaque fois que l’anatomie aortique s’y prête. - Au niveau abdominal, les bénéfices de ces techniques endovasculaires sont moins évidents, en particulier en raison d’une morbi-mortalité chirurgicale sensiblement inférieure à cet étage. Les recommandations actuelles sont de proposer un traitement endovasculaire pour les patients à risques opératoires et de réserver la chirurgie classique aux patients jeunes à faible risque opératoire. Entre ces deux extrêmes, la décision se fera en fonction du risque du traitement endovasculaire en particulier pour des raisons anatomiques, du risque chirurgical, et de l’expertise des opérateurs.
|
|