Séances ordinaires
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Séance du mercredi 1 décembre 1999
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ETAT ET ORGANISATION DES GREFFES EN FRANCE 14h30-17h00 - Université René Descartes, Salle du Conseil Modérateur : Didier HOUSSIN
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14h30 - Assemblée générale : renouvellement partiel du Conseil d'administration
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15h - Nécrologie de Lucien LEGER par le Président Philippe BOUTELIER
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Résumé Les allogreffes de tissus sont largement utilisées depuis plusieurs décennies et leurs risques et bénéfices sont bien identifiés. Il s'agit d'une activité homogène, avec le prélèvement d'une part, et la préparation, validation, conservation et distribution par des banques de tissus d'autre part. Le strict encadrement réglementaire mis en place en 1994 assure la mise en œuvre de protocoles rigoureux et régulièrement actualisés, assurant la mise à disposition de greffons répondant à des critères stricts de sécurité et prélevés dans le respect des règles éthiques. L'activité est précisée annuellement grâce à des enquêtes nationales : elle concerne plus de 600 établissements et représente 15 000 greffons (en dehors des importations). L'augmentation des prélèvements reste cependant une préoccupation qui implique l'organisation rationnelle des activités de prélèvement, leur soutien au sein des établissements de santé, à côté des actions en faveur du don.
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Vers une augmentation de la part de marché de la greffe rénale dans le traitement de l'insuffisance rénale terminale : arguments médico-économiques
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JACQUELINET C Résumé/Abstract
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Résumé Avec une incidence de 112 nouveaux cas par million d'habitants et par an (mha/an, en augmentation de 5 %, et une prévalence de 580/mha, en augmentation de 8 %, l'insuffisance rénale terminale (IRT) représente un enjeu médico-économique majeur, qui mobilisait déjà 8 milliards de francs en 1992. La transplantation rénale constitue un traitement particulièrement coût/efficace, comparée aux diverses méthodes de dialyse. La part prise par la greffe rénale dans le traitement de l'IRT : 23 % des cas incidents et 33 % des cas prévalents en 1995, doit être augmentée. Pour ce faire, il faut donner au prélèvement d'organes une stratégie, des moyens et un budget visant en particulier à renforcer les organisations intra-hospitalières de prélèvement. Le retour sur investissement prévisible d'un tel programme serait majeur : 600 greffes rénales supplémentaires chaque année permettraient d'atteindre une part de 26 % des cas incidents d'IRT, avec une diminution des coûts des soins de plus de 0,5 milliard par an à partir de la cinquième année de mise en œuvre du programme et de plus de 1 milliard de francs par an à partir de la dixième année.
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Résumé Après avoir justifié l'intérêt de l'évaluation, énoncé les principaux problèmes posés par ce type de projet, sous les angles politique, culturel, organisationnel et méthodologique, les expériences américaines et françaises sont ensuite décrites et comparées puis leurs limites sont discutées. Des progrès aussi bien organisationnels que méthodologiques permettent d'envisager des évaluations plus précises, plus précoces, voire la disparition de la notion d'évaluation et l'apparition de la notion de démarche qualité. Il s'agit alors de tenter de décrire cette évolution prévisible de l'évaluation des résultats, en mettant l'accent sur les conditions qui la rendent possible
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Résumé Une crise de la greffe est survenue en France au début des années 90. Elle s'est traduite par des présentations médiatiques négatives, une réticence manifestée au sein des établissements de santé quant à l'activité de prélèvement, et a eu pour conséquence une baisse de près de 20 % des prélèvements d'organes et de près de 30 % des prélèvements de cornées. Les solutions mises en place, juridiques, d'encadrement et d'organisation au niveau national, ont contribué à mieux informer le public et à rassurer les professionnels de santé. Un effort important doit encore être accompli au niveau de l'organisation hospitalière, afin que l'activité de prélèvement trouve toute sa reconnaissance et son efficacité.
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