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Séance du mercredi 27 avril 2011
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SECTION INTERVENTIONNELLE 17h30-19h30 - Les Cordeliers
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La protection des vaisseaux cutanés par l’œstradiol
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CHENU C (Toulouse) Prix du parcours 3 R (régénération, réparation, remplacement) Résumé/Abstract
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Résumé Dans ce travail, nous nous sommes intéressés à la problématique clinique de la nécrose cutanée d’origine ischémique, qui peut compliquer et compromettre sévèrement le pronostic d’une chirurgie reconstructrice impliquant la réalisation d’un lambeau cutané, ou s’observer dans le cadre plus large de l’ischémie critique de membre. La question posée concerne l’intérêt d’un traitement par oestradiol dans ce contexte, car de nombreux travaux ont révélés un rôle bénéfique majeur de l’oestradiol dans la cicatrisation cutanée [1, 2], mais surtout dans la prévention des lésions tissulaires d’origine ischémique, notamment au niveau cérébral [3, 4], myocardique [5, 6] et dans l’ischémie de membre [7, 8]. Les travaux préalablement effectués dans mon laboratoire d’accueil ont permis de développer et valider un modèle murin de lambeau cutané. Ce modèle a permis de démontrer que l’oestradiol a une action préventive sur l’apparition de la nécrose du lambeau chez la souris femelle, en rapport avec une amélioration de la survie cutanée et une protection du réseau vasculaire favorisant une reperfusion plus précoce du lambeau [9]. Le but de cette année de Master était de poursuivre ces travaux dans 3 directions : chez la souris femelle, par l’étude des mécanismes d’action de l’oestradiol aux niveaux cellulaire et moléculaire, et par l’observation des effets de l’oestradiol après déprivation hormonale prolongée ; et, chez la souris mâle, par l’évaluation de l’effet des hormones sexuelles dans le cadre de l’ischémie cutanée. Intervenant : N. BRICOUT
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Résumé 1. Introduction Le potentiel métastatique des cancers coliques humain varie en fonction de modifications géniques portées par les cellules tumorales. Ces altérations ont été régulièrement étudiées afin de déterminer des facteurs prédictifs ou pronostiques. Pourtant, l’interaction cellule tumorale-microenvironnement tumoral apparaîtrait aussi déterminante dans des travaux récents1-3. 2. Objectif Du Travail Le but de notre travail était de mettre en évidence une variation du potentiel métastatique, en induisant le microenvironnement tumoral, sans jamais modifier les cellules tumorales elles-mêmes. Pour cela, nous avons choisi trois «inducteurs » dans un même modèle murin de métastase hépatique de cancer colique humain (LS174). Le premier « inducteur »choisi est l’injection systémique de cellules dérivées de moelle osseuse (CDMOs). En effet, Lyden et al ont mis en évidence le recrutement des CDMOs dans l’angiogenèse tumorale1. Kaplan et al rapportent des modifications préalables à l’implantation de cellules tumorales circulantes sur des sites spécifiques, par l’intermédiaire des CDMOs2. Le deuxième « inducteur » choisi est l’hépatectomie partielle. Cette résection hépatique modifie le microenvironnement tumoral en induisant une régénération hépatique4 et une angiogenèse physiologique5. Or, il existe aucun consensus dans la littérature sur l’impact de l’hépatectomie partielle sur la croissance tumorale. Le troisième « inducteur » utilisé est l’injection systémique de cellules de mélanome de la chorïde MP38. Cette tumeur, lorsqu’elle dissémine chez l’homme, métastase dans 90% des cas au niveau hépatique6. En revanche, lors de l’injection de cette lignée cellulaire chez la souris, aucune prolifération tumorale n’est constatée. Notre hypothèse est que les cellules injectées se dirigent au niveau hépatique et meurent sur place, modifiant ainsi le microenvironnement hépatique. Intervenant : M. MALAFOSSE
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Résumé Le lymphome primitif intra-oculaire (LPIO) de type B est une tumeur agressive rare pour laquelle les traitements restent limités avec une morbidité notable. L’immunothérapie par anticorps monoclonal anti-CD20 (rituximab Mabthera®) a nettement amélioré le pronostic des lymphomes B non-hodgkiniens systémiques, mais administrée par voie générale (intra veineuse), elle est peu efficace sur le LPIO car la barrière hématorétinienne limite sa diffusion intra-oculaire. Ce traitement est cependant actif par voie vitréenne, mais nécessite alors l’injection d’un volume et d’une dose importants chez les patients lymphomateux. Pour limiter le volume injecté dans le vitré, nous avons évalué l’intérêt de combiner l’injection d’une faible dose d’anticorps anti-CD20 et de sérum (source de complément) dans notre modèle murin de lymphome oculaire, sur une grande série animale. Nous avons surveillé l’apparition éventuelle d’une exophtalmie, signe d’évolutivité tumorale, avant le sacrifice de l’animal. Afin d’affiner l’analyse des lésions lymphomateuses chez nos souris, nous avons amélioré notre technique d’imagerie et réalisé des angiographies rétiniennes à la fluorescéine, permettant ainsi l’élaboration d’une classification clinique de l’infiltrat vitréo-rétinien. Ceci nous permettra d’étalonner l’évolution naturelle du LPIO de notre modèle, et de réaliser un suivi clinique plus objectif et plus précis que la seule inspection à la recherche des exophtalmies. Les précédents travaux au sein du laboratoire avaient montré l’effet immunostimulant des oligodésoxynucléotides (ODN) injectés localement chez notre modèle murin, constituant une immunothérapie alternative intéressante. Cette immunostimulation étant médiée par un récepteur membranaire appelé Toll-Like Receptor 9 (TLR 9), nous avons logiquement cherché à mettre en évidence la présence de ce TLR 9 dans l’oeil de notre lignée murine, pour prouver l’efficacité du traitement par ODN. Nous avons mis au point et développé les techniques de montage à plat des tissus oculaires (iris et rétine) par microdissections de globe sous microscope opératoire, afin d’étudier la topographie d’expression oculaire du TLR 9 en immunofluorescence, après validation des anticorps utilisés et mise au point de leur dilution optimale. Intervenant : P. LE HOANG
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Résumé La proctectomie avec exérèse totale du mésorectum (ETM) et préservation nerveuse est la chirurgie de référence du cancer du rectum. Cette chirurgie est associée à des séquelles urinaires et sexuelles dans 10 à 70% des cas liées, notamment, à des lésions iatrogènes des nerfs pelvipérinéaux. Ces nerfs peuvent être lésés en plusieurs endroits (plexus hypogastrique supérieur (PHS), nerfs hypogastriques (NH), plexus hypogastriques inférieurs (PHI) et branches efférentes) car leur identification précise peut être difficile en raison de leur taille et de leur proximité avec les organes pelviens. La connaissance approfondie de cette innervation pelvienne est donc nécessaire pour la prise en charge des cancers du rectum. Les systèmes neurophysiologiques contrôlant les différentes composantes de la réponse sexuelle (désir, excitation et orgasme) ne sont pas totalement élucidés. Cette réponse est régulée par les systèmes nerveux somatique et autonome, périphérique et central. Au niveau périphérique, la réponse sexuelle dépend de l’activation, par le système autonome, de mécanismes de contrôle neuromusculaires et vasoactifs impliqués dans la congestion des corps érectiles et de la muqueuse vaginale et dans la lubrification vaginale. De plus, un arc réflexe d’afférences génitales passant par les nerfs pudendaux contrôle la contraction orgasmique des muscles striés du périnée. L’oxyde nitrique (NO) est le principal médiateur physiologique de la fonction érectile et son enzyme de synthèse, la NO synthétase (NOS), est exprimée dans le tissu caverneux du clitoris et du vagin humains, dans les nerfs du système nerveux autonome et dans les endothéliums vasculaires et sinusoïdaux. La synthèse de NO, contrôlée par la NOphosphodiestérase de type 5, permet, par relaxation des muscles lisses, l’engorgement sanguin et la tumescence du clitoris et de la paroi antérieure du vagin. La rupture de l’intégrité des commandes nerveuses mais aussi hormonales et vasculaires de la réponse sexuelle sont donc susceptibles d’interférer avec la fonction sexuelle, bien que des facteurs psychologiques et relationnels puissent y jouer des rôles importants. La majorité des travaux s’intéressant aux séquelles sexuelles après proctectomie sont réalisés chez l’homme et très peu de travaux concernent exclusivement les femmes chez qui l’anatomie de l’innervation pelvi-périnéale est mal connue. La réduction de ces séquelles fonctionnelles postopératoires nécessite une meilleure compréhension de l’anatomie nerveuse pelvi-périnéale, qui peut être éclaircie par de nouvelles techniques d’étude. En effet, l'anatomie topographique de l’innervation pelvienne est classiquement étudiée par dissection macroscopique des nerfs sur sujet frais ou formolés et la dissection de l’environnement adipeux et osseux des structures nerveuses présentent le risque de détruire les nerfs ou de perturber leur organisation spatiale. L’utilisation combinée d’un prélèvement macroscopique en bloc et de méthodes immunohistochimiques permet de respecter l’intégrité des nerfs et de détecter les neurotransmetteurs au sein des tissus nerveux. Ces techniques permettent d’obtenir des renseignements précis sur le trajet, le type de fibres et leurs rapports anatomiques. De plus à partir de ces coupes histologiques immunomarquées et des techniques de traitement d’images en 3D par ordinateur, il est possible de reconstruire, de visualiser dans l’espace, et d’animer les structures anatomiques afin de réaliser une Dissection Anatomique Assistée par Ordinateur (DAAO). Intervenant : N. BARGY
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