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Séance du mercredi 1 octobre 1997
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NEcrologie de Jean LAGRANGE par Pierre RIGAULT Université René Descartes, Salle du Conseil
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Résumé Les anévrismes des artères splanchniques sont des lésions vasculaires rares mais de réelle gravité et sont souvent des urgences cliniques avec un taux de haute mortalité. Au cours des 15 dernières années, notre service a traité 11 patients porteurs d'anévrisme des artères splanchniques (5 anévrismes de l'artère splénique, 4 de l'artère hépatique, 1 du tronc c?liaque et 1 de l'artère gastro-épiploïque droite). Le traitement chirurgical a été suivi de bons résultats avec une mortalité équivalente à celle de la littérature internationale (un patient est décédé d'une rupture d'un anévrisme de l'artère hépatique commune). Nous discutons le traitement de cette lésion vasculaire en faisant une revue de la littérature internationale.
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Résumé En 14 ans nous avons opéré 90 maladies de Basedow soit 6 % des interventions sur la glande thyroïde. Cette série est particulière en raison de sa forte proportion d'hommes due à notre recrutement militaire. Les indications opératoires principales qui ont été retenues sont l'âge, le volume du goitre, l'échec du traitement médical, l'intolérance aux antithyroïdiens de synthèse, mais aussi l'incompatibilité d'un traitement médical avec les impératifs d'une carrière. Ces patients, après préparation locale et générale ont eu une thyroïdectomie totale dans 4 cas (4,4 %) et subtotale dans 86 cas (95,6 %) : 52 cas de bi-lobectomies subtotales (60,4 %), 33 cas de lobectomies totales d'un côté et subtotales de l'autre (38,4 %) et 1 cas de lobectomie unilatérale. Tous ces patients ont été suivis par différentes équipes médicales. L'association lobectomie totale et lobectomie subtotale donne 3 % de récidives, 54,5 % d'hypothyroïdies et 48,50 % d'euthyroïdies. La bi-lobectomie subtotale donne 15 % de récidives, 17,4 % d'hypothyroïdies et 67,3 % d'euthyroïdies. Les récidives se sont plutôt produites chez des patients avec petit goitre ou ayant une maladie évoluant depuis plusieurs années. Au terme de cette étude, cette chirurgie a offert une guérison à 80 % des patients dont 54 % sont sans traitement.
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Substitution d'une partie de la vessie et d'un uretère à l'aide d'un segment iléocæcal.
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MARKOVIC B (Belgrade) présenté par J AUVERT Résumé/Abstract
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Résumé A propos de 14 cas opérés, l'auteur décrit l'agrandissement de vessie scléreuse et le remplacement de l'uretère sténosé par un greffon iléo-cæcal. Les lésions étaient des séquelles de tuberculose urinaire. Il a été noté une bonne reprise des mictions normales et l'absence d'insuffisance rénale.
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Procédé original de plastie "fonctionnelle" des hernies inguinales primaires.
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GUARNIERI A (Rome) présenté par R STOPPA Résumé/Abstract
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Résumé L'auteur, s'appuyant sur une série de près de 1500 opérations, décrit une méthode originale personnelle de réparation autoplastique applicable aux hernies inguinales primaires, n'utilisant aucun matériel prothétique et donnant d'excellents résultats rapportés. Les commentaires insistent sur les principes novateurs que sont : la primauté donnée à une conception stato-dynamique personnelle de la région inguinale, le rétablissement des mécanismes de défense physiologiques du canal inguinal ; auxquels s'ajoute l'absence de tension sur les sutures procurée par le type autoplastique de la réparation.
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Résumé La chirurgie herniaire est encore sujette à controverse. Les auteurs rapportent une série de 35 réinterventions par voie coelioscopique pour récidive après prothèse. Il s'agissait de 19 prothèses après chirurgie classique et de 16 cures laparoscopiques. La réparation herniaire a été réalisée préférentiellement par voie intra-pré-péritonéale dans 31 cas. Les complications opératoires, en dehors des difficultés de dissection, ont été limitées à une plaie vésicale suturée par voie c?lioscopique. La morbidité postopératoire est faible, limitée à des épanchements séro-hématiques de la loge herniaire ayant nécessité une simple ponction dans 2 cas (6 %). La durée moyenne d'hospitalisation a été de 2,5 jours et l'arrêt de travail de 7 jours. Le taux de récidive est nul mais le recul est seulement de 21,5 mois en moyenne et ne permet pas de conclure de façon définitive. Cette expérience pose le problème du mécanisme et de la prévention des récidives après prothèses. La voie d'abord pour le traitement de ces récidives est discutée. Un abord inguinal en cas de prothèse sous péritonéale et un abord profond en cas de prothèse inguinale sont la solution habituellement admise, ce que contredit cette série, les récidives coelioscopiques étant traitées par la même voie.
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