Séance du mercredi 26 novembre 2003
QUALITE DE VIE APRÈS TRANSPLANTATION 15h00-17h00 - Les Cordeliers
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14 h 30 -15 h Assemblée générale : vote pour le renouvellement partiel du Conseil d'administration
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Résumé Les mesures de qualité de vie ont envahi le monde de la recherche clinique et en particulier celui des essais thérapeutiques. Ces mesures, comme les mesures de douleur, de fatigue, d’anxiété, ont la particularité de s’intéresser à des caractéristiques « subjectives ». Une question importante se pose alors : mesurer une caractéristique subjective peut-il revendiquer le même statut scientifique que mesurer une caractéristique objective ? Si la réponse à cette question semble au prime abord négative, il est en réalité bien difficile, sinon impossible, de trouver des éléments épistémologiques permettant de différencier la valeur ou la qualité d’une mesure subjective avec celle d’une mesure objective. Un point d’interrogation existe cependant. La qualité d’une mesure est déterminée par la réponse à deux questions : Que vaut la mesure ? Quel sens donner à la mesure ? Dans le champ des mesures objectives la réponse à la seconde question est grandement facilitée par l’existence de modèles physiopathologiques solides. Ces modèles n’existent pas le plus souvent dans le champ des mesures subjectives, il faut donc être particulièrement prudent, en pratique, avant d’accepter que tel instrument mesure bien ce qui est annoncé dans son intitulé… Ce point est particulièrement vrai en ce qui concerne les mesures dites de qualité de vie.
Abstract Quality of life measurements have invaded the world of clinical research and in particular of therapeutic trials. These measurements, as the measurements of pain, fatigue, anxiety, have the peculiarity to be interested in "subjective" characteristics. An important question arises then: to measure a subjective characteristic can it claim the same scientific status as to measure an objective characteristic ? If the answer to this question seems a priori negative, it is really very difficult, if not impossible, to find epistemological elements allowing to differentiate the value or the quality of a subjective measurement with that of an objective measurement. A point exists however. The quality of a measurement is determined by the answer to two questions: What is the quality, reliability of the measurement ? What is actually measured ? In the field of objective measurements the answer to the second question is largely facilitated by the existence of solid physiopathological models. These models do not exist in the field of subjective measurements, it is thus necessary to be particularly careful, in practice, before accepting that such instrument measures well what is announced in its title… This point is particularly true regarding quality of life measurements.
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Qualité de vie après transplantation hépatique.
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CASTAING D (Villejuif)
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Qualité de vie après transplantation cardiaque.
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PAVIE A (Paris)
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Qualité de vie après transplantation rénale.
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BARROU D (Paris)
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