Séance du mercredi 14 mai 2014

Rapport intermédiaire commission « Labellisation des écoles de chirurgie » Réunion du 27 mars 2014
14h30-17h00 - Les Cordeliers
Jacques BAULIEUX (Lyon) et Xavier MARTIN (Lyon)

 

 

Rapport intermédiaire commission « Labellisation des écoles de chirurgie » Réunion du 27 mars 2014

MARTIN X, BAULIEUX J (Lyon)

Résumé
La réunion du 27 mars organisée en commun avec l'Académie Nationale de Chirurgie et le projet SAMSEI (Stratégies d'Apprentissage des Métiers de Santé en Environnement Immersif) a permis de définir les objectifs de l'école de chirurgie dans le parcours de l'interne. Outre la formation aux gestes pratiques l'école de chirurgie permet aux internes en formation de se retrouver en un lieu commun, elle permet également par le biais des évaluations de dépister de façon plus précoce les candidats inaptes à la chirurgie pour les aider à se réorienter. Le recensement des différents plateaux techniques en France fait apparaître qu'il n'y a pas de structure dans toutes les villes universitaires et qu'il existe un besoin en équipement. Il apparaît que l'enseignement de certains gestes nécessite des plateaux très coûteux (chirurgie robotique par exemple) et qu'il faut spécialiser certains centres au niveau national. La formation des jeunes chirurgiens doit également s'intégrer dans le cadre de la formation d'équipes pluri disciplinaire (médecins anesthésistes, personnels paramédicaux de bloc opératoire). Les méthodes de simulation sont la base de la formation des internes (les simulateurs étant constitués par des substituts, des simulateurs informatisés, des simulateurs de chirurgie robotique, des modèle animaux, des pièces anatomiques). Il est à prévoir que les modèles animaux soient de plus en plus difficiles à utiliser, il existe donc une nécessité de développement d'autres modèles alternatifs
Le financement des écoles de chirurgie repose sur l'Université mais aussi sur un partenariat public-privé qu'il devient plus difficile d'obtenir actuellement.
L'enseignement pratique de la chirurgie consomme beaucoup de temps enseignant. Il est nécessaire de rediscuter avec la réforme future de l'internat le rôle des enseignants universitaires. La participation des enseignants non universitaires est primordiale, les praticiens du secteur privé sont souvent appelés à collaborer dans les programmes d'enseignement.
La journée du 27 mars a permis d'établir un document qui pourra servir à appuyer les demandes auprès de notre tutelle pour organiser et financer des formations pratiques pour les futurs chirurgiens. Ces formations pratiques doivent être évaluées, elles sont nécessaires car il existe demande de la population d'excellence en formations des praticiens. Il apparaît nécessaire dans la mesure ou le D.E.S. de chirurgie générale va disparaître et ou la filialisation des spécialités va être effective dès le début de l'internat, de proposer aux étudiants plusieurs modules de formation générale initiale qui puissent leur donner les bases nécessaires pour l'apprentissage de leur spécialité. Il est important que les doyens de faculté, et les présidents d'Université soient sensibilisés à la nécessité de prendre en charge la formation pratique des étudiants inscrits en formation chirurgicale.