À Pierre Garnier, le 2 novembre 1649
Note [5]
La source se trouve dans le tome i (page 260) des Petri Aurelii theologi Opera… (Paris, 1646, v. note [9], lettre 133) :
Concurrant igitur omnes et obruant perfidiam hanc crassam, spongiosam, indignam, omnium adulatricem, et omnium inimicam, nec verbis solum, ut Barnesius arguit, sed et factis æquivocam, totam ancipitem, totam ambiguam.
[Tous s’uniraient donc et écraseraient cette perfidie grossière, {a} spongieuse, indigne, à la fois flatteuse de tous et ennemie de tous, équivoque non seulement dans ses propos, comme dénonce John Barnes, {b} mais surtout dans ses actes, tout entière double, tout entière ambiguë].
En 1658, probablement par méprise, Guy Patin a attribué ce même jugement sur les jésuites (les « flatteurs et les ennemis de tout le monde ») à Joseph Scaliger (v. note [6], lettre 546).