À Antoine Blampignon, le 26 avril 1641, note 1.
Note [1]

« Dans un certain litige entre amis : “ Une petite affaire m’en empêche pour le moment : Simus et Criton, nos voisins, sont ici en procès sur leurs clôtures ; on me prend pour arbitre ; mais puisque j’avais dit que je m’en occuperais, je vais aller leur dire que je ne leur donnerai pas mon avis aujourd’hui ” » (Térence, Héautontimorouménos, acte iii, scène i, vers 498‑501, avec quelques minimes variantes).

Térence (Publius Terentius Afer, Carthage vers 185-159 av. J.‑C.), esclave affranchi et instruit par son maître Terentius Lucanus, a laissé six comédies en vers qui occupent une place de choix dans la poésie comique latine. Son Héautontimorouménos [Le Bourreau de soi-même], pièce en cinq actes imitée de Ménandre (v. notule {a}, note [46], triade 86 du Borboniana manuscrit), auteur d’une comédie de même nom, dépeint la complexité des relations familiales.

Je n’ai pas identifié d’auteur pour la citation française qui précède (mise en italique).

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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – À Antoine Blampignon, le 26 avril 1641, note 1.

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(Consulté le 27/04/2024)

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