À Charles Spon, le 4 février 1650, note 10.
Note [10]

L’accommodement entre la reine et le duc de Richelieu, après son mariage du 26 décembre (v. note [12], lettre 214), avait eu lieu dès les derniers jours de 1649 (Mme de Motteville, Mémoires, page 321) :

« Deux jours après, {a} les nouvelles arrivèrent que le duc de Richelieu avait été reçu au Havre, que Bar {b} l’avait vu et lui avait persuadé qu’il fallait pour son propre intérêt qu’il gardât cette place au roi et qu’il se détachât de M. le Prince. Ce jeune duc envoya à la reine un gentilhomme et lui écrivit pour lui faire des excuses de son action. La reine lui répondit qu’il était vrai qu’elle l’avait blâmé et dit à ce gentilhomme que son maître portait un nom {c} qui devait toute sa grandeur au feu roi {d} son seigneur et que par conséquent, il avait eu grand tort de manquer au respect qu’il lui devait ; mais que si à l’avenir il réparait sa faute par une grande fidélité, il n’était pas impossible d’en obtenir le pardon. »


  1. Noël.

  2. Capitaine aux gardes.

  3. Condé.

  4. Louis xiii.

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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – À Charles Spon, le 4 février 1650, note 10.

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(Consulté le 30/04/2024)

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