Juan Luis de la Cerda (Tolède vers 1560-Madrid 1643), entré dans la Compagnie de Jésus en 1574, professa pendant cinquante ans la poésie et l’éloquence à Murcie, Oropesa et Madrid. Parmi les ouvrages d’érudition et de théologie qu’il a laissés, Guy Patin citait ici :
- ses éditions commentées de Virgile, Bucoliques et Géorgiques (réunis à Lyon, 1619, v. note [2], lettre 125), et Énéide (réunis ibid. Horace Cardon, 1619, 3 volumes in‑fo) ;
- et ses Q. Septimii Florentis Tertulliani Presbyteri Carthaginensis Opera, Argumentis, Explicationibus, Notis illustrata… [Œuvres de Tertullien, prêtre de Carthage, enrichies de commentaires, d’explications et de notes…] (Paris, Michel Sonnius, 1624 et 1641, 2 volumes in‑fo), dont le 3e volume est demeuré inédit (Sommervogel).
« Les ouvrages de ce jésuite n’ont pas fait fortune ; ils sont également longs et ennuyeux parce qu’il explique les choses les plus claires pour étaler son érudition et parce que d’ailleurs, il s’écarte sans cesse de son sujet » (L’Encyclopédie). Notre édition donne quelques échantillons des commentaires de la Cerda sur Virgile : v. notes [2], lettre 125, [37] du Borboniana 7 manuscrit, et [39] et [48] des triades du Bornoniana. |