À André Falconet, le 25 juin 1660, note 18.
Note [18]

Marguerite du Régnier, demoiselle de Guerchy, avait été fille d’honneur de la reine de 1644 à 1654. Boisrobert, Beauchâteau, Benserade l’ont chantée. Elle était coquette, elle avait aguiché le prince de Galles et fut courtisée par Gaspard de Coligny après son mariage. Un proverbe de cour a dit d’elle : « Elle ne dit mot, mais n’en pense pas moins » (Adam).

Séduite par le duc de Vitry (v. note [3], lettre 728), elle s’était fait avorter et mourut des accidents qui s’ensuivirent. Sur cette affaire, la BnF conserve un factum in‑4o intitulé Du procès-verbal de question de Marie Leroux, femme de Jacques Constantin, jurée matrone, exécutée à mort suivant la sentence de M. le lieutenant criminel, confirmée par arrêt de la cour du 12 août 1660, a été extrait ce qui ensuit.

V. note [63] du Patiniana I‑2 pour le sonnet de l’Avorton qui fut composé à cette occasion.

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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – À André Falconet, le 25 juin 1660, note 18.

Adresse permanente : https://www.biusante.parisdescartes.fr/patin/?do=pg&let=0619&cln=18

(Consulté le 19/03/2024)

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