À Sebastian Scheffer, le 17 décembre 1665, note 2.
Note [2]

Sans parler de l’échec de cette négociation, la Gazette (ordinaire no 153 du 26 décembre 1665, page 1254) s’est contentée de cette dépêche datée de Londres, le 14 décembre :

« Le 10 de ce mois, les ambassadeurs de France, après avoir pris congé du roi de la Grande-Bretagne, partirent d’Oxford pour aller à Douvres s’embarquer sur une pinasse {a} que Sa Majesté Britannique leur a donnée pour passer la mer, avec d’autres vaisseaux pour leur train ; ayant été conduits par le chevalier Charles Cotterel, maître des cérémonies, et accompagnés par un gentilhomme jusques au lieu de leur embarquement. »


  1. « Petit bâtiment à poupe carrée, long, étroit et léger, qui va à voiles et à rames, et qui porte trois mâts. Il est léger à la course et est propre à faire des découvertes, des débarquements de troupes ; et son nom vient de ce qu’on a bâti les premiers avec des arbres de pin. On le met au rang des frégates et des brigantins » (Furetière).

La France avait nettement pris parti pour les Hollandais et entra en guerre contre les Anglais le 26 janvier 1666.

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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – À Sebastian Scheffer, le 17 décembre 1665, note 2.

Adresse permanente : https://www.biusante.parisdescartes.fr/patin/?do=pg&let=1417&cln=2

(Consulté le 04/05/2024)

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