À Petrus Augustinus Rompf, le 14 juillet 1667, note 2.
Note [2]

Littéralement « petites bonnes femmes » : terme condescendant que Guy Patin employait pour désigner les femmes charitables, religieuses ou laïques, qui soignaient surtout les démunis.

Publié pour la première fois à Genève en 1680, le Dictionnaire françois de Pierre Richelet définit une infirmière comme une « religieuse qui a soin des malades et qui consulte avec les médecins sur les moyens de les guérir ».

V. note [10], lettre 40, pour ce qu’était alors, et demeure aujourd’hui une pleurésie. À l’instar de ce que font bien mieux, depuis le milieu du xxe s., les médicaments diurétiques, la saignée devait principalement guérir les pleurésies dites mécaniques, par épanchement des liquides corporels qui surabondent dans la « pléthore sanguine » de l’insuffisance cardiaque (hydropisie ou anasarque).

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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – À Petrus Augustinus Rompf, le 14 juillet 1667, note 2.

Adresse permanente : https://www.biusante.parisdescartes.fr/patin/?do=pg&let=1464&cln=2

(Consulté le 28/04/2024)

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