À Hugues II de Salins, le 1er août 1659, note 3.
Note [3]

« Le vomissement au début d’une maladie est toujours symptomatique ; {a} et dans un tel cas, il faut toujours proscrire les émétiques. {b} Il en va de même pour ce traitement dans la fièvre pestilente, comme dans la synoque putride. {c} On en donne dans la pestilente éphémère, voyez Sennert sur les fièvres, dans la mesure où les esprits se putréfient ; {d} mais il ne faut pas en donner du tout dans la peste sans pourrissement : les donner alors n’est que sornette et mensonge des chimistes et autres ignorants, qui n’ont pas lu Galien et n’y ont rien compris. »


  1. N’est qu’une manifestation de la maladie, et non une maladie en soi, v. note [1], de la Consultation 12.

  2. Médicaments provoquant le vomissement, tel l’antimoine.

  3. V. note [3], lettre latine 104.

  4. Tome ii des Opera de Daniel Sennert éditées par Guy Patin (Paris, 1641, v. note [12], lettre 44), livre i, chapitre vi, De Febre ephemera (page 550), sur les traitements du vomissement dans la fièvre éphémère, sans recours à l’antimoine.

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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – À Hugues II de Salins, le 1er août 1659, note 3.

Adresse permanente : https://www.biusante.parisdescartes.fr/patin/?do=pg&let=0571&cln=3

(Consulté le 02/05/2024)

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