À Petrus Augustinus Rompf, le 14 juillet 1667, note 3.
Note [3]

Dans l’idée de Guy Patin, la pleurésie était toujours en soi une maladie bénigne, tant que l’inflammation qui la provoquait ne se propageait pas au poumon sous-jacent. D’autres contestaient son point de vue, pensant que la présence de liquide dans la plèvre était la conséquence d’une lésion première du poumon (infectieuse ou de quelque autre nature).

En pathologie moderne, les deux éventualités existent : pleurésie mécanique (v. supra note [2]) et pleurésie essentielle dite a frigore (provoquée par un « coup de froid » ou plus probablement par un virus), bénigne en soi ; et pleurésie symptomatique d’une lésion primitive du poumon, généralement plus grave (infection, tumeur, embolie pulmonaire).

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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – À Petrus Augustinus Rompf, le 14 juillet 1667, note 3.

Adresse permanente : https://www.biusante.parisdescartes.fr/patin/?do=pg&let=1464&cln=3

(Consulté le 27/04/2024)

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