De Reiner von Neuhaus, le 1er juin 1673, note 4.
Note [4]

Au début de cette phrase latine de la page 149, l’errata du livre demande de remplacer nummos [la monnaie] par numeros [les vers] dans Longe supra illos nummos.

En intitulant Thalia Alcmariana [Thalie d’Alkmaar] trois des recueils poétiques qu’il avait publiés (1661, v. note [3], lettre latine 278 ; 1658 et 1669, v. note [2] de sa lettre datée du 15 mars 1666), Reiner von Neuhaus semblait les placer sous l’égide de Thalie, la muse de la comédie, dont Fr. Noël a donné ce plaisant portrait :

« C’est une jeune fille à l’air folâtre, couronnée de lierre, tenant un masque à la main, et chaussée de brodequins. Quelquefois on place un singe à ses côtés, symbole de l’imitation. »

Voilà de quoi soulager et faire sourire un traducteur éreinté par la prose et les vers endimanchés de Neuhaus ; mais trêve de plaisanterie, il se référait sûrement à une autre Thalie : celle des trois Grâces qui était dévolue à l’abondance (v. note [27] du Faux Patiniana II‑7).

V. note [5], lettre latine 199, pour les vers que Neuhaus avait écrits le 1er juillet 1662 à la louange de Charles Patin, incluant un hommage à Louis xiv qui lui avait donné accès aux collections royales pour écrire son ouvrage sur les médailles des Familiæ Romanæ [Familles romaines] (Paris, 1663). Dans sa lettre du 10 octobre 1662 (fin du premier paragraphe), Guy Patin avait écrit à Neuhaus que sa poésie avait retenu l’attention du roi en personne.

V. note [27] du Faux Patiniana II‑6 pour le Siècle d’or.

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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – De Reiner von Neuhaus, le 1er juin 1673, note 4.

Adresse permanente : https://www.biusante.parisdescartes.fr/patin/?do=pg&let=9088&cln=4

(Consulté le 27/04/2024)

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