À Johannes Antonides Vander Linden, le 23 mars 1657, note 7.
Note [7]

Je n’ai pas trouvé trace imprimée d’un texte de Johannes Antonides Vander Linden sur la manne (v. note [16], lettre 95), sujet auquel Guy Patin attachait un très grand intérêt.

Ce médicament avait apparemment provoqué une idiosyncrasie (Trévoux) :

« tempérament propre d’un corps animal particulier, en conséquence duquel, soit dans la maladie, soit dans la santé, il a aversion, ou penchant et inclination à certaines choses en particulier, où certaines choses font sur lui une impression différente de celle qu’elles ont coutume de faire, ou une impression plus qu’elles n’ont coutume de faire sur les autres corps. »

V. notes [12] et [13], lettre latine 87, pour quelques exemples (dont l’aversion de Guy Patin pour le fromage blanc).

Ce terme est encore utilisé en médecine aujourd’hui, mais en le rattachant aux notions de vulnérabilité propre, immune ou mentale, et non plus à la théorie des humeurs, dont le mélange déterminait l’état de santé ou de maladie.

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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – À Johannes Antonides Vander Linden, le 23 mars 1657, note 7.

Adresse permanente : https://www.biusante.parisdescartes.fr/patin/?do=pg&let=1111&cln=7

(Consulté le 29/04/2024)

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