Séances ordinaires
|
Vous pouvez accéder ici au détail des séances de l'Académie depuis 1996, de 3 façons :
- A partir de la date de la séance : cliquez sur l'année dans la partie "Calendrier", puis sur la séance désirée.
- A partir du nom de l'auteur d'une communication : cliquez sur l'initiale de l'auteur recherché dans la partie "Auteurs", puis
sur le nom désiré.
- Librement, en tapant quelques mots-clés et/ou noms d'auteurs dans le formulaire "Recherche
libre" et validez en cliquant sur "Rechercher".
- NOUVEAU ! Les séances récentes sont intégralement disponibles en vidéo :
Cliquez sur le titre de la séance, puis sur l'icône pour lancer la lecture du film.
Les vidéos sont réalisées avec le soutien de
la Fondation de l'Avenir |
|
|
|
RECHERCHE LIBRE
|
AUTEURS
|
CALENDRIER
|
|
|
|
|
|
|
Communications de VANKEMMEL M
|
|
Dès 1973, nous avions préconisé l'utilisation des appareils à suture mécanique circulaire dans le traitement des hémorragies digestives par rupture de varices oesophagiennes. Après analyse des 37 premiers cas, nous avons complété ce geste technique pour proposer désormais la réalisation d'une authentique Décompression Portale Hyper-Sélective (DPHS) comportant deux gestes de ligature vasculaire (ligature de l'artère splénique en cas d'hypersplénisme et ligature des veines péri-gastriques supérieures dilatées) et deux gestes d'agrafage tissulaire (résection-anastomose de l'oesophage sus-cardial et valvuloplastie sous cardiale ). 122 patients (85 hommes et 37 femmes, d'âge moyen 50,4 ans), entre janvier 1980 et février 1997, présentant une cirrhose classée Pugh A: 66 fois, B : 50 fois et C : 6 fois, ont été opérés pour rupture variqueuse, 106 fois de façon différée et 16 fois en urgence. La DPHS a comporté dans un tiers des cas (42 fois) une ligature de l'artère splénique et divers gestes y ont été associés dont 21 fois une cholécystendèse. Après déduction de la mortalité péri-opératoire (8 %) et de 2,5 % de perdus de vue, il est fait état, à propos de 109 cas suivis, d'une morbidité différée réduite, sans aucun cas d'encéphalopathie porto-cave, avec une survie globale à 5 ans de 60 % et de 45 % à 10 ans. Le taux de décès par hémorragie digestive secondaire à une récidive de rupture variqueuse a été de 10,8% et par insuffisance hépato-cellulaire de 18 % durant toute la durée de notre étude. En conséquence, il apparaît que la préservation du flux porte résiduel intra hépatique, grâce au maintien de la pression portale au niveau du foie, et non pas au niveau des varices oeso-cardiales, semble être bénéfique pour préserver la fonction du foie cirrhotique.
|
|