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Communications de FAUCONNIER A
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Grâce aux progrès récents de la cœlioscopie, il est désormais possible de traiter les prolapsus génitaux par cœliochirurgie. Le procédé cœlioscopique le plus fréquemment réalisé est la promontofixation utérine à l’aide de bandelette selon une technique très voisine de celle de la laparotomie. Les premiers résultats anatomiques et fonctionnels publiés sont encourageants à court terme. Les suites opératoires sont moins douloureuses, les durées d’hospitalisation et de convalescence sont plus courtes qu’après une laparotomie. Nous nous sommes intéressés à la suspension colpo-utérine transversale cœlioscopique en hamac en nous inspirant de la technique de Kapandji que nous avons modifiée. Lorsque l’hystérectomie n’est pas envisagée, l’utilisation de deux bandelettes transversales antérieure et postérieure est requise. Le hamac transversal antérieur suspend le vagin antérieur, la vessie, l’utérus, et le hamac transversal postérieur, le vagin postérieur et le rectum ainsi que l’utérus. Lorsque l’utérus a été enlevé lors d’une intervention antérieure, une seule bandelette est utilisée. Lorsque l’hystérectomie doit être associée à la cure de prolapsus par cœlioscopie, nous réalisons une voie d’abord mixte laparoscopique et vaginale. L’hystérectomie est réalisée par voie vaginale ainsi que la fixation du milieu de la bandelette aux faces profondes des parois vaginales antérieure et postérieure, puis la fermeture du vagin. La suspension proprement dite est ensuite réalisée par cœlioscopie. Les premiers résultats de ces interventions seront discutés.
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L’évaluation des résultats d’une technique chirurgicale exige que le risque de complications soit correctement étudié. L’objectif de ce travail était de savoir si la coeliochirurgie gynécologique, lorsqu’elle est réalisée pour une pathologie bénigne (ligature de trompes, grossesse extra-utérine, kyste ovarien, hystérectomie, myomectomie …), exposait ou non à un risque de complications plus important que l’intervention par laparotomie. Pour cela nous avons effectué une méta-analyse spécifiquement centrée sur le problème des complications en prenant en compte tous les essais prospectifs randomisés comparant la coeliochirurgie et la laparotomie pour une pathologie gynécologique bénigne. Les résultats de cette métaanalyse montrent que le risque global de complications était significativement moins important pour les patientes opérées par voie coeliochirurgicale (RR 0.59 ; 95% CI 0.50 - 0.70). Par ailleurs il n’existait pas de différence statistiquement significative quant au risque de complications majeures en fonction de la voie d’abord (RR 1.0 ; 95% CI 0.60 – 1.65). Le risque de complications mineures était significativement moins important chez les patientes opérées par voie coelioscopique (RR 0.55 ; 95% CI 0.45 – 0.66).
Is gynaecological laparoscopic surgery dangerous ?
An appropriate study of possible complications is necessary to evaluate the results of a surgical technique. The aim of this study was to find out if gynaecologic laparoscopy, when performed for benign gynaecologic pathology (tying of the Fallopian tubes, extra uterine pregnancy, ovarian cyst, hysterectomy, myomectomy) would expose patients to an increased risk of complications compared to laparotomy. A meta-analysis specifically focused on complications, including all randomized prospective trials comparing laparoscopy and laparotomy for benign gynaecological pathology was conducted. Results of this meta-analysis show that global risk of complications was significantly less important for patients operated on through laparoscopy than for patients operated on through laparotomy (RR 0.59 ; 95 % CI 0.50-0.70). Moreover, there was no statistically significant difference concerning risk of major complications in relation to surgical procedure (RR1.0 ; 95% CI 0.60- 1.65). The risk of minor complications was significantly less important in patients operated on through laparoscopy (RR 0.55; 95% CI 0.45-0.66).
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