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Communications de CAUSERET S
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L'hyperparathyroïdie atteint classiquement le sujet âgé. Les formes juvéniles sont rares, de diagnostic et de traitement particuliers. Cette étude rétrospective a porté sur 23 patients. De 1986 à 2001, 673 patients ont été opérés d'hyperparathyroïdie dans notre service, dont 23 âgés de moins de 30 ans (3,4%) : 14 hommes et 9 femmes, âgés en moyenne de 22,8 ans. Le mode de révélation de l'hyperparathyroïdie, le substratum anatomo-pathologique et les résultats postopératoires ont été étudiés. Une patiente ayant une récidive d'hyperparathyroïdie familiale opérée 10 ans plus tôt, était porteuse d'un carcinome parathyroïdien. Six patients avaient une NEM de type 1. Seize patients avaient des formes sporadiques, révélées 11 fois par des manifestations rénales et 2 fois par une hypercalcémie aiguë (> 3,5 mmol/l). Vingt deux patients étaient guéris avec un recul de 2 à 168 mois, 1 patiente (NEM I) avait une récidive d'hypercalcémie modérée et asymptomatique 144 mois après l'intervention parathyroïdienne. Les formes sporadiques, volontiers à traduction urinaire, représentent la majorité des hyperparathyroïdies juvéniles. Cependant dans un tel contexte d'âge, une polyendocrinopathie NEM I doit être évoquée et recherchée de principe.
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Le but de cette étude était, à partir des caractéristiques cliniques et anatomopathologiques, de proposer un traitement optimal en fonction du risque de réintervention pour récidives locorégionales. De 1981 à 2001, 74 patients ont été opérés. Les patients ont été répartis en 2 groupes : -groupe avec ADP ; 19 patients avaient des adénopathies cervicales à la palpation ou à l'échographie ; -groupe sans ADP ; 55 patients n'avaient pas d'adénopathie cervicale à la palpation ou à l'échographie. Le recul de notre étude a été de 61 mois (6-185). Dans le groupe avec ADP, les 19 patients ont eu une thyroïdectomie totale, un curage des compartiments central et latéral. Neuf patients ont été réopérés pour adénopathies cervicales. Dans le groupe sans ADP, 29 patients ont eu une loboisthmectomie, 26 une thyroïdectomie totale, dont 7 avec un curage central de principe. Aucun patient n'a été réopéré pour adénopathies cervicales. Après loboisthmectomie, 2 patients ont été réopérés d'une récidive sur lobe restant. La présence d'adénopathies cervicales dans le bilan préopératoire impose la réalisation d'un curage ganglionnaire extensif pour éviter des réinterventions précoces. En revanche, s'il n'existe pas d'anénopathie cervicale, le risque de récidive ganglionnaire semble très faible. La réalisation d'un curage ganglionnaire de principe ne semble pas alors indiquée. La loboisthmectomie expose à un risque non négligeable de récidive sur lobe restant. La réalisation systématique d'une thyroïdectomie totale semble préférable.
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