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Communications de CLAVIER A
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But de l'étude: Etudier les conséquences de la chirurgie secondaire d'exérèse de l'adénome pléomorphe ou tumeur mixte, tumeur bénigne à potentiel évolutif vers la malignité et déterminer les facteurs de prévention de la récidive et de diminution des séquelles fonctionnelles. Patients et méthode : Cinquante reprises chirurgicales pour adénome pléomorphe parotidien ont été réalisées dans le service entre 1978 et 2000, sur un total de 702 parotidectomies. Les patients ont été classés en 2 groupes: 12 reprises chirurgicales systématiques après chirurgie insuffisante ( énucléation) et dont le traitement a consisté en une parotidectomie totale, 38 reprises de nécessité pour récidive tumorale clinique, divisées en 30 premières récidives et 8 récidives multiples. Les interventions réalisées chez ces patients étaient soit des parotidectomies totales (n=21) soit des parotidectomies partielles à la demande en fonction du plan supposé du nerf (n=17). Une IRM préopératoire a été réalisée chez 11 patients. Résultats : Dans le groupe de patient traités par reprise systématique, aucune récidive à distance n'a été observée, aucun patient n'avait de paralysie faciale définitive et le recul moyen de surveillance était de 2,7 ans. Dans le groupe de patients opérés d'une première récidive (n=30), 2 patients avaient une paralysie faciale définitive, 5 patients une parésie et 23 aucune séquelle. Le recul moyen était de 4,3 ans, 3 patients ont eu une récurrence tumorale clinique. Dans le groupe de patient opérés après récidives multiples (n=8), 1 patient avait une paralysie faciale définitive, 3 une parésie faciale et 4 aucune séquelle. Le recul moyen était de 8,1 ans, 4 patients ont eu une nouvelle récurrence tumorale clinique. Conclusion : La parotidectomie totale large initiale, le respect de la pseudo-capsule pour éviter tout éclatement, et la reprise systématique après énucléation sur erreur diagnostique apparaissent comme les meilleurs facteurs de préservation fonctionnelle et de prévention des récidives. L'IRM est l'examen de loin le plus performant pour appréhender l'importance et la localisation de la récidive.
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En 1889, Halsted imaginait et mettait au point les premiers gants chirurgicaux. Le but était alors de protéger les mains fragiles de son assistante Caroline Hampton, contre les effets des antiseptiques locaux (acide carbolique). Rapidement, le gant chirurgical a comporté deux composants : le gant et le lubrifiant. Actuellement, 95 % des gants chirurgicaux sont fabriqués à partir du latex naturel. Différents produits lubrifiants ont été utilisés : le talc, remplacé par l'amidon de maïs, puis en 1982, par un polymère hydrophyle. Les gants chirurgicaux doivent assurer une fonction protectrice croisée (praticien-patient) et éviter les effets indésirables des gants. Le double gantage et l'indice coloré des gants indiquant l'effraction améliorent leur rôle de protection (hépatite B et C -HIV). L'allergie liée au latex peut nécessiter l'utilisation d'autres gants (vinyle, néoprène). Les poudres lubrifiantes sont responsables de péritonites granulomateuses, de brides, d'adhérences. L'emploi de gants chirurgicaux est incontournable et leur utilisation s'accroit et se diversifie constamment. Confort, efficacité, risques allergiques et coût doivent être considérés dans le choix. L'évolution se fait vers l'utilisation généralisée des gants sans poudre.
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