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Séance du mercredi 13 février 2002
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15h00-17h00 - Les Cordeliers
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Résumé Depuis leur introduction sur le marché, l'utilisation de jet-skis s'est rapidement répandue à travers le monde avec pour corollaire l'augmentation du nombre d'accidents et de traumatismes du périnée. La méconnaissance du mécanisme de ce type d'accident est malheureusement à l'origine d'erreurs diagnostiques et de mauvaise prise en charge des lésions, engageant le pronostic vital du patient. Le phénomène d'hyperpression hydrostatique est largement admis comme mécanisme de survenue de ces lésions. Les auteurs rapportent un cas de traumatisme rectal secondaire à un accident de jet ski ayant entraîné le décès du patient. Ils insistent sur l'intérêt de la prévention par le port de vêtements adaptés, sur la nécessité d'un bilan lésionnel exhaustif et discutent le traitement chirurgical.
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Résumé Soixante quatorze patients porteurs de cancer colo-rectal ont été traités par laparoscopie entre 1994 et 1998. La durée moyenne du suivi postopératoire a été de cinq ans. Les résultats de cette série ont été comparés à un groupe comparable de patients opérés par voie conventionnelle. La durée du geste opératoire a été allongée par rapport à la chirurgie classique mais peut être diminuée avec l'expérience de l'opérateur. Le taux de conversion a été de 8.1% : deux fois pour invasion tumorale aux structures adjacentes, deux fois pour marge de résection insuffisante dans les tumeurs du bas rectum, et une fois pour plaie de l'intestin grêle, et une fois pour obésité. Aucun décès postopératoire n'est survenu. La morbidité a été de 13%. La taille des pièces opératoires et des marges de sécurité, le nombre de ganglions prélevés, sont comparables aux critères de la chirurgie classique. Le taux de complications tardives a été de 5.4%. Deux métastases sur site de trocart (2.6%) ont été constatées pour des tumeurs Dükes C et D localement évoluées. Le taux de récidive à cinq ans a été de 25%, comparable à celui de la chirurgie conventionnelle. Les auteurs concluent à la possibilité d'opérer le cancer colo-rectal par voie laparoscopique, cette pratique n'ayant entraîné aucune aggravation particulière par rapport à la chirurgie conventionnelle.
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Résumé En 1889, Halsted imaginait et mettait au point les premiers gants chirurgicaux. Le but était alors de protéger les mains fragiles de son assistante Caroline Hampton, contre les effets des antiseptiques locaux (acide carbolique). Rapidement, le gant chirurgical a comporté deux composants : le gant et le lubrifiant. Actuellement, 95 % des gants chirurgicaux sont fabriqués à partir du latex naturel. Différents produits lubrifiants ont été utilisés : le talc, remplacé par l'amidon de maïs, puis en 1982, par un polymère hydrophyle. Les gants chirurgicaux doivent assurer une fonction protectrice croisée (praticien-patient) et éviter les effets indésirables des gants. Le double gantage et l'indice coloré des gants indiquant l'effraction améliorent leur rôle de protection (hépatite B et C -HIV). L'allergie liée au latex peut nécessiter l'utilisation d'autres gants (vinyle, néoprène). Les poudres lubrifiantes sont responsables de péritonites granulomateuses, de brides, d'adhérences. L'emploi de gants chirurgicaux est incontournable et leur utilisation s'accroit et se diversifie constamment. Confort, efficacité, risques allergiques et coût doivent être considérés dans le choix. L'évolution se fait vers l'utilisation généralisée des gants sans poudre.
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Résumé Les dissections isolées et spontanées de l'artère rénale sans dissection aortique associée sont une cause inhabituelle d'hypertension artérielle. L'auteur présente une série comportant 23 patients opérés. Ces dissections peuvent compliquer une fibrodysplasie artérielle mais, dans la moitié des cas environ, la cause est mal connue. Elles entraînent une hypertension artérielle grave, d'apparition brusque, qui résiste parfois au traitement médical. Le diagnostic repose essentiellement sur l'angiographie. Le traitement médical isolé est indiqué lorsque l'hypertension artérielle est modérée et facilement contrôlable médicalement. Le traitement chirurgical est indiqué en cas d'hypertension résistante au traitement. La néphrectomie est réservée aux reins gravement altérés et aux dissections s'étendant aux branches intra-rénales. La reconstruction artérielle est le traitement idéal ; elle a grandement bénéficié des techniques de chirurgie extra-corporelle. Les résultats du traitement chirurgical sur la tension artérielle sont très favorables à condition que l'on ait pu rétablir une vascularisation normale du(des) rein(s) et que le parenchyme rénal soit sain. Le suivi des patients doit être prolongé en raison de la possibilité d'une dissection controlatérale.
Abstract Purpose : The aim of this study was to present a homogeneous series of isolated spontaneous dissections of the renal artery operated on by the same surgeon, to assess the feasibility of renal artery reconstruction and to study the results of surgical treatment. Extension of an aortic dissection to the renal arteries as well as dissections complicating transluminal angioplasty were excluded. Patients and Methods : During a 21-year period (1978-1998), 22 patients (17 men, 5 women) with spontaneous dissection of the renal artery were operated on. Their mean age was 41 ± 8.4 years. All patients presented with uncontrollable arterial hypertension of recent and abrupt onset. In ¾ of them, the initial symptom was lumbar or flank pain. These patients underwent the usual investigations performed in subjects with hypertension. Arterial opacification was carried out with standard abdominal aortography or intra-arterial digital angiography in the majority of the cases. Recent imaging techniques (scan 3 D, angio MRI) will probably replace the former investigations in the future (figure 1). Diagnosis was sometimes difficult when radiological images were atypical. Due to bilateral lesions (3 patients) or combined operation (1 patient), surgical treatment consisted of 8 nephrectomies (6 total, 2 partial) and 17 arterial repairs (in 16 patients) carried out by conventional in situ surgery (6 cases) or by extracorporeal repair (11 cases). The high rate of the latter technique was due to the severity of the lesions with frequent extension to several terminal branches of the artery (ies). Results : There was no postoperative mortality or morbidity in this series. Arterial hypertension was cured in 9 patients (41 %), improved in 11 (50 %) and unchanged in 2 (9 %). The anatomical results of repairs were excellent in 13 patients (81 %) (figures 2, 3 and 4) and incomplete in 3 (19 %), because of renal remaining damages (segmental atrophy, notching, irregularities of renal parenchyma). During long-term follow-up, 1 late thrombosis of a repaired polar artery (at 2 years) and 1 spontaneous dissection of the contralateral renal artery (at 5 years) occurred; the latter patient was successfully treated with anti-hypertensive drugs. In 8 patients, late angiographies showed that the results of reconstructions remained stable with time. Two patients had impaired renal function before the operation. Serum creatinine level was slightly elevated in one patient (170 μg/L) and rose to 400 μg/L in the other. The first patient regained normal renal function after repair of the renal artery. In the other, renal function remained slightly impaired (serum creatinine of 140 μg/L) but stable for 10 years. Conclusions : Surgical treatment of isolated spontaneous dissection of the renal artery is indicated in patients presenting with severe uncontrollable hypertension in spite of heavy medical treatment. Arterial repair is the ideal treatment. It is often possible even when complex lesions are present. In such cases ex vivo surgery affords great safety and ease of repair. Results concerning control of hypertension are satisfactory. Anatomical results remain stable with time.
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L'Académie ne tiendra pas séance le mercredi 20 février et le mercredi 27 février.
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