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Communications de LACHACHI F
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De janvier 1986 à septembre 1998, 130 blessés d'un âge moyen de 31,6 ans (extrêmes : 7-74 ans) présentant un traumatisme fermé du foie (TFF) ont été suivis par notre équipe au CHU de Grenoble. Il s'agissait principalement d'un accident de la voie publique (56 %), et d'un accident de sport (32 %). Un tiers des blessés (38 patients) avaient été adressés d'un autre Centre Hospitalier. 80 blessés (gr. I : 61 %) ont eu un traitement conservateur initial et 50 blessés (gr. II : 39 %) ont dû être laparotomisés en urgence (24 tamponnements péri-hépatiques (TPH)). Dans 102 cas il existait des lésions associées, purement abdominales (12 cas), extra-abdominales (55 cas), ou combinées (35 cas). La mortalité globale était de 17 cas (13,1 %). Elle diffère largement selon l'option thérapeutique initiale (gr.I : 4 % ; gr. II : 28 %), selon les lésions associées et selon les types de l'atteinte hépatique. La place du TPH (50 % du groupe II) et les modalités de la gestion de la laparotomie écourtée méritent d'être particulièrement développées.
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L’anastomose œsophagienne au niveau du cou est grevée de deux principales complications, la sténose et la fistule, aux répercussions de gravité différente. Deux moyens de suture sont disponibles : l’anastomose manuelle ou mécanique. Le but de ce travail a été, à partir d’une étude rétrospective et d’une revue de la littérature, de comparer les résultats de ces deux techniques en d’en dégager les intérêts respectifs. Une étude rétrospective des anastomoses cervicales œsophagiennes par viscéro-synthèse dans le service a permis de colliger 104 patients. Il s’agissait de 88 hommes et 16 femmes d’âge moyen 58,6 ans (44 à 89). Cinq (4,8%) fistules ont été trouvées. Le traitement a été médical dans 3 cas et chirurgical dans 2 cas. La mortalité due à ces fistules a été de 2 cas . Douze (11,5%) sténoses ont été observées. Le calibre de la pince à anastomose était une PCEEA25 dans 9 cas (11,2%) et PCEEA28 dans 3 cas (13%). Le délai de survenue de la sténose a été de 218 jours (30j à 3 ans). Le traitement a été réalisé par dilatation avec un nombre moyen de séances de 2,4. Le laser n’a été utilisé qu’une seule fois. Ces résultats sont tout à fait comparables à ceux rapportés dans les autres séries de viscérosynthèse œsophagienne. Les sténoses ont été plus fréquentes après anastomose mécanique qu’après anastomose manuelle, le calibre de la pince à anastomose n’entrant pas en compte. Les fistules ont été plus fréquentes après anastomose manuelle en entraînant une lourde morbidité et mortalité. Au prix d’un risque augmenté de sténose anastomotique, la viscérosynthèse pour les anastomoses cervicales œsophagiennes permettrait de diminuer la fréquence des fistules anastomotiques.
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La rupture spontanée d'un carcinome hépatocellulaire (C.H.C) est un accident grave entraînant un hémopéritoine abondant mettant en jeu le pronostic vital. Le but de ce travail était de rapporter une série rétrospective de 22 cas observés dans le même centre. De 1978 à 1998, 22 patients (18 hommes et 4 femmes, âge moyen : 63 ans, extrêmes : 18 à 83 ans) ont été traités pour un CHC rompu sur foie cirrhotique dans 17 cas, et sur foie sain dans 5 cas. Dans 14 cas, le diagnostic d'hémopéritoine aigu à conduit à une laparotomie en urgence. Le siège de la rupture prédominait au niveau du lobe gauche (8 cas). L'opération réalisée a consisté en une lobectomie gauche (n=7), une hépatectomie droite (n=2), une exérèse tumorale (n=4), une ligature de l'artère hépatique (n=5), et une hémostase directe (n=4). La mortalité postopératoire globale a été de 45,5% (n=10). Sur les 12 survivants, 9 sont décédés dans un délai de 6 à 29 mois. Trois patients étaient vivants au moment de la réalisation de ce travail avec un recul de 32, 40 et 66 mois. La rupture aiguë d'un C.H.C impose le plus souvent une intervention en urgence avec une mortalité élevée. La résection tumorale est le procédé le plus efficace mais n'est pas toujours réalisable en urgence. La ligature de l'artère hépatique permet d' obtenir une hémostase immédiate. La fissuration permet de réaliser des examens complémentaires et une éventuelle embolisation artérielle préopératoire avec des résultats immédiats meilleurs.
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Depuis leur introduction sur le marché, l'utilisation de jet-skis s'est rapidement répandue à travers le monde avec pour corollaire l'augmentation du nombre d'accidents et de traumatismes du périnée. La méconnaissance du mécanisme de ce type d'accident est malheureusement à l'origine d'erreurs diagnostiques et de mauvaise prise en charge des lésions, engageant le pronostic vital du patient. Le phénomène d'hyperpression hydrostatique est largement admis comme mécanisme de survenue de ces lésions. Les auteurs rapportent un cas de traumatisme rectal secondaire à un accident de jet ski ayant entraîné le décès du patient. Ils insistent sur l'intérêt de la prévention par le port de vêtements adaptés, sur la nécessité d'un bilan lésionnel exhaustif et discutent le traitement chirurgical.
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