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Séance du mercredi 15 décembre 1999
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15h00-17h00 - Université René Descartes, Salle du Conseil
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Résumé Au cours des 30 dernières années, l'évolution de la chirurgie de la main a été importante aussi bien dans le domaine du diagnostic que du traitement. Dans les années 70, la chirurgie de la main était surtout pratiquée aux Etats-Unis par des orthopédistes, des chirurgiens plasticiens et des chirurgiens généralistes. Seuls quelques chirurgiens étaient réellement spécialisés en chirurgie de la main.Les patients étaient hospitalisés plusieurs jours pour une intervention chirurgicale qui se déroulait sous anesthésie générale, les anesthésies loco-régionales étaient rares, la rééducation postopératoire était le plus souvent assurée par le chirurgien. Aujourd'hui, un très grand nombre de chirurgiens sont spécialisés en chirurgie de la main et en chirurgie du membre supérieur, la plupart des interventions chirurgicales sont réalisées en chirurgie ambulatoire et sous anesthésie locorégionale. Les améliorations dans le domaine du diagnostic et du traitement ont été importantes et ont bénéficié à la fois à la chirurgie de la main et du membre supérieur ceci grâce aux progrès dans le domaine du diagnostic par imagerie non invasive (la résonance magnétique nucléaire, la reconstruction en trois dimensions par le scanner et les possibilités d'effectuer des contrôles radiographiques par des mini-amplificateurs de brillance). D'importants développements ont été rendus possibles grâce à l'apparition des techniques de microchirurgie vasculaire en particulier pour le sauvetage ou la restauration de la fonction après amputation complète ou partielle aussi bien du membre supérieur que du membre inférieur. D'autre part la possibilité de réaliser des transferts tissulaires par technique micro-chirurgicale a bouleversé le pronostic de ces traumatismes les plus sévères. Les progrès dans les techniques d'ostéosynthèses, juxta-corticales ou par fixateurs externes, ont modifié le pronostic des fractures les plus complexes. L'association de transferts vascularisés d'unités osseuses avec des techniques d'ostéosynthèses a permis de sauver beaucoup de membres de l'amputation. Le développement des techniques mini-invasives a également modifié le risque de lésions des nerfs qui doivent subir une décompression, en particulier au niveau du canal carpien et du nerf cubital au coude. Le développement des techniques d'endoscopie au niveau du poignet, du coude et de l'épaule a également facilité les diagnostics.
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Résumé L'aéroportie se caractérise par la présence de gaz dans les parois intestinales, les veines digestives, la veine porte et ses branches. Cent-cinquante cas ont été publiés à ce jour. Nous rapportons deux observations d'aéroportie chez l'adulte correspondant respectivement à un cas de nécrose colique (rectocolite) et à une sigmoïdite perforée. Les deux patients ont été opérés en urgence (colectomie gauche). L'un est vivant, l'autre est décédé de défaillance polyviscérale et de choc septique. Seul le scanner abdominal permet le diagnostic en montrant la présence de gaz dans la paroi digestive, dans la veine porte et ses branches. Le gaz est situé à la périphérie du foie en raison du flux portal hépatofuge. Les premières coupes de scanner doivent être réalisées sans injection de produit de contraste. Celui-ci pourrait masquer la présence d'une faible quantité de gaz dans le système porte. La gravité de cette affection est confirmée par nos deux observations (75 à 90 % de mortalité dans la littérature). L'intervention chirurgicale en urgence et l'antibiothérapie à large spectre donnent les meilleures chances de succès.
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Résumé Six cas d'anévrysme mycotique ont été observés chez des patients ayant subi une transplantation rénale plusieurs mois ou années auparavant. Tous ont fait l'objet d'un traitement chirurgical : cinq réparations ont été couronnées de succès : une mise à plat avec ligatures multiples a dû être effectuée en raison d'une suppuration locale profuse. Il s'agit d'une complication rare de la transplantation rénale puisqu'au total neuf observations seulement ont été relevées dans la littérature. Seul le traitement chirurgical donne aux patients une chance de survie et de guérison.
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Résumé La rupture spontanée d'un carcinome hépatocellulaire (C.H.C) est un accident grave entraînant un hémopéritoine abondant mettant en jeu le pronostic vital. Le but de ce travail était de rapporter une série rétrospective de 22 cas observés dans le même centre. De 1978 à 1998, 22 patients (18 hommes et 4 femmes, âge moyen : 63 ans, extrêmes : 18 à 83 ans) ont été traités pour un CHC rompu sur foie cirrhotique dans 17 cas, et sur foie sain dans 5 cas. Dans 14 cas, le diagnostic d'hémopéritoine aigu à conduit à une laparotomie en urgence. Le siège de la rupture prédominait au niveau du lobe gauche (8 cas). L'opération réalisée a consisté en une lobectomie gauche (n=7), une hépatectomie droite (n=2), une exérèse tumorale (n=4), une ligature de l'artère hépatique (n=5), et une hémostase directe (n=4). La mortalité postopératoire globale a été de 45,5% (n=10). Sur les 12 survivants, 9 sont décédés dans un délai de 6 à 29 mois. Trois patients étaient vivants au moment de la réalisation de ce travail avec un recul de 32, 40 et 66 mois. La rupture aiguë d'un C.H.C impose le plus souvent une intervention en urgence avec une mortalité élevée. La résection tumorale est le procédé le plus efficace mais n'est pas toujours réalisable en urgence. La ligature de l'artère hépatique permet d' obtenir une hémostase immédiate. La fissuration permet de réaliser des examens complémentaires et une éventuelle embolisation artérielle préopératoire avec des résultats immédiats meilleurs.
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À 16 h : Election de membres honoraires - Election de membres titulaires - Election de membres associés français - Election de membres associés étrangers - Election de membres libres
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