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Le traitement "classique" des péritonites généralisées par perforation diverticulaire du côlon sigmoïde est partagé entre les tenants de la résection lésionnelle sans rétablissement de continuité (opération de Hartmann) et ceux d'un drainage au contact sous couvert d'une colostomie. Dans un cas comme dans l'autre, cette attitude s'accompagne d'une dérivation temporaire du transit, source de morbidité et d'une importante altération de la qualité de vie, et nécessite en règle un 2 ème temps opératoire à 2 et 3 mois dont les risques ne sont pas nuls. Nous avons réalisé le traitement laparoscopique complet chez 17 patients. En urgence, après lavage péritonéal large, la perforation a été soit "encollée", soit suturée avec drainage au contact. Aucune colostomie n'a été réalisée. La durée moyenne de séjour hospitalier a été de 8 jours. Aucun patient n'a présenté de fistule ni d'abcès résiduel. Après un délai de 3 à 4 mois, une sigmoïdectomie laparoscopique a été réalisée sans mortalité, avec une faible morbidité (5 %) et une durée moyenne de séjour hospitalier de 6 jours chez 15 des patients. Une conversion a été nécessaire chez un patient. Cette attitude mini-invasive réduit considérablement la morbidité et la mortalité de ces péritonites et améliore la qualité de vie des patients en leur évitant une colostomie temporaire.
Résultats à moyen terme du traitement laparoscopique du reflux gastro-≈sophagien. Une étude rétrospective multicentrique de la S.F.C.L. à propos de 1470 cas.
L'objet de cette étude rétrospective multicentrique (19 centres) a été de rapporter les résultats à deux ans de patients opérés d'une cure de reflux gastro-≈sophagien par voie c≈lioscopique. L'étude a porté sur 1470 patients, 855 hommes et 615 femmes d'âge moyen 48,1 ans avec un reflux gastro-≈sophagien évoluant en moyenne depuis 7,2 ans et traité médicalement depuis 2,3 ans (extrêmes : 3 mois-15 ans). L'intervention réalisée a été 655 fois un Nissen-Rossetti, 423 fois un Nissen, 206 fois un Toupet, 170 fois une valve postérieure associée à une cardiopexie du ligament rond et 16 fois une valve de 270 °. La hauteur moyenne de la valve a été de 3,8 cm. Un geste chirurgical associé a été réalisé dans 184 cas (12,5 %). Le taux global de conversion a été de 6,5 % (96 cas). La mortalité et la morbidité postopératoires ont été respectivement de 0,07 % (1 cas) et de 3,2 % ( 47 cas). La durée moyenne opératoire a été de 126 minutes et la durée d'hospitalisation postopératoire de 4,6 jours. A trois mois une dysphagie était observée dans 87 cas (5,9 %), dont 37 ont nécessité une dilatation ≈sophagienne. Les effets secondaires représentés essentiellement par l'existence d'un Gas-Bloat-Syndrome ont été notés dans 61 cas (4,1 %). Une réintervention chirurgicale a été réalisée dans 13 cas (0,9 %). Les résultats fonctionnels selon la classification de Visik ont été : Visik I=69,4 %, Visik II=22,5 %, Visik III= 6,6 % et Visik IV= 1,5 %. A deux ans, 60 récidives de reflux gastro-≈sophagien ont été notés (5,3 %) dont 18 ont été repris chirurgicalement. Des effets secondaires ont été observés dans 95 cas (6,5 %) et le taux de réintervention a été de 2,6 % (38 cas). Les résultats fonctionnels ont été les suivants : Visik I=80,3 %, Visik II=9,8 %, Visik III= 3,7 % et Visik IV= 0,9 %. Soixante-dix-neuf patients (5,3 %) ont été perdus de vue. Une étude comparative des différentes techniques n'a montré aucune différence significative en ce qui concerne le taux de conversion, la morbidité postopératoire, le taux de récidive et les résultats fonctionnels à 3 mois et 2 ans.
Splénectomie laparoscopique pour maladies hématologiques. Etude de 275 cas. (Avec présentation de film)
Le but de cette étude a été d’évaluer par une enquête rétrospective multicentrique portant sur 275 cas, les résultats de la splénectomie laparoscopique pour maladies hématologiques. La splénectomie laparoscopique constitue une alternative fiable à la splénectomie conventionnelle dans certaines maladies hématologiques, en particulier le purpura thrombopénique idiopathique et les anémies hémolytiques. Elle a comme avantage des suites opératoires plus simples, une morbidité plus faible, une durée d’hospitalisation plus courte et une reprise d’activité plus précoce. Les limites de cette méthode dépendent de l’expérience de l’opérateur, de la taille de la rate, de la nature de la maladie à traiter, et de l’état du patient notamment son obésité.
Qualité de vie 2 ans après fundoplicature laparoscopique pour reflux gastro-œsophagien.
But de l'étude : Evaluation prospective de la qualité de vie des patients opérés pour reflux gastro-oesophagien (RGO) par fundoplicature laparoscopique. Patients et méthodes : Cinquante patients consécutifs opérés d'un RGO par voie laparoscopique ont fait l'objet d'une évaluation de qualité de vie au moyen du questionnaire GIQLI (gastrointestinal quality of life index) qui comporte 36 items portant sur cinq dimensions : les symptômes, la condition physique, les émotions, l'intégration sociale et le traitement médical. Vingt-sept hommes et 23 femmes d'âge moyen 50.2 +/- 17 ans (32-68) ont été inclus avec au minimum 2 ans de recul et des dossiers complets exploitables. La qualité de vie a été évaluée avant l'intervention à 1mois, 3 mois, 6 mois, 1 an jusqu'à deux ans après l'ntervention avec un suivi de 100% . Cinquante sujets sains volontaires et représentant une population identique à celle des patients opérés (âge, sexe, BMI, profession, tabagisme…) ont rempli de façon anonyme le même questionnaire. Les scores GIQLI pré et postopératoires des patients opérés pour RGO ainsi que le score GIQLI du groupe contrôle ont été comparés. Résultats : En préopératoire, le score GIQLI (87 +/- 9.5) était très inférieur au score du groupe contrôle (123.4 +/- 13.6) (p<0.001). Ce score était amélioré significativement à trois mois de l'intervention et devenait comparable à celui de la population saine à deux ans de l'intervention (115.3 +/- 9.6). Cette amélioration portait essentiellement sur les symptômes digestifs et la condition physique. L'intégration sociale n'a été que peu ou pas modifiée. Conclusions : La qualité de vie des patients opérés d'un RGO est nettement améliorée et se rapproche du niveau espéré chez le sujet sain.
Résultats à 5 ans du traitement laparoscopique du cancer colo-rectal. A propos de 75 cas. Comparaison des résultats à ceux de la chirurgie conventionnelle.
Soixante quatorze patients porteurs de cancer colo-rectal ont été traités par laparoscopie entre 1994 et 1998. La durée moyenne du suivi postopératoire a été de cinq ans. Les résultats de cette série ont été comparés à un groupe comparable de patients opérés par voie conventionnelle. La durée du geste opératoire a été allongée par rapport à la chirurgie classique mais peut être diminuée avec l'expérience de l'opérateur. Le taux de conversion a été de 8.1% : deux fois pour invasion tumorale aux structures adjacentes, deux fois pour marge de résection insuffisante dans les tumeurs du bas rectum, et une fois pour plaie de l'intestin grêle, et une fois pour obésité. Aucun décès postopératoire n'est survenu. La morbidité a été de 13%. La taille des pièces opératoires et des marges de sécurité, le nombre de ganglions prélevés, sont comparables aux critères de la chirurgie classique. Le taux de complications tardives a été de 5.4%. Deux métastases sur site de trocart (2.6%) ont été constatées pour des tumeurs Dükes C et D localement évoluées. Le taux de récidive à cinq ans a été de 25%, comparable à celui de la chirurgie conventionnelle. Les auteurs concluent à la possibilité d'opérer le cancer colo-rectal par voie laparoscopique, cette pratique n'ayant entraîné aucune aggravation particulière par rapport à la chirurgie conventionnelle.