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Communications de MARTY M
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Le but de cette étude était de connaître les résultats postopératoires des endoprothèses de l’aorte thoracique posées en France de juin 1999 à mai 2001. Méthodes : Cette étude rétrospective a été mise au point par les auteurs et réalisée par la Caisse Nationale d’Assurance Maladie des Travailleurs Salariés (CNAMTS). Les données ont été recueillies sur site par des médecins régionaux de la CNAMTS qui ont revu tous les dossiers des malades ayant eu une endoprothèse de l’aorte thoracique pendant cette période. L’étude a uniquement porté sur la période postopératoire. Résultats : De juin 1999 à mai 2001, 166 endoprothèses de l’aorte thoracique avaient été mises en place chez 166 malades. La plupart de ces poses (88 %) avaient été réalisées par des chirurgiens au bloc opératoire. Les facteurs de risque de ces malades ont été analysés en fonction de la classification ASA proposée par la société américaine d’anesthésie : 24 % des malades étaient classés ASA I ou II, 56 % étaient ASA III et 20 % étaient ASA IV. Le diamètre maximum de l’anévrysme de l’aorte thoracique était inférieur à 50 millimètres dans 17 % des cas. Dix-sept malades (10 %) étaient décédés pendant les trois premiers mois postopératoires dont 8 pendant les 30 premiers jours. Au total 49 complications étaient survenues chez 34 malades (20.5 %). Vingt-sept malades avaient une endofuite précoce (16,3 %) qui avait conduit à faire chez 8 d’entre eux un traitement complémentaire. Les autres complications en rapport avec la pose de l’endoprothèse étaient : la rupture aortique (N = 3), l’apparition d’une fistule aorto-oesophagienne ou trachéale (N = 3), une paraplégie (N = 6), la migration de l’endoprothèse (N = 2), des embolies dans les artères viscérales (N = 5), et une embolie cérébrale (N = 2). Il y avait aussi 14 complications de cathétérisme directement liées à la pose de l’endoprothèse (8 %). On retrouvait enfin 14 complications générales (8 %) qui n’étaient pas directement en rapport avec la pose de l’endoprothèse. Conclusions : Cette étude nationale dont les résultats ont été contrôlés sur site par des observateurs indépendants, montre que la pose des endoprothèses aortiques peut être réalisée avec une mortalité et une morbidité acceptables. La pose des endoprothèses aortiques doit donc être poursuivie pour des indications reconnues avec un suivi régulier sur plusieurs années.
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L’appendicectomie est un acte assez souvent réalisé en France, le 15e en fréquence annuelle. La stratégie conduisant à cette intervention s’est modifiée. Les disparités territoriales de recours aux soins des appendicectomies interrogent quant à la pertinence de certains actes. L’étude de cette hétérogénéité de pratiques est particulièrement intéressante dans ce contexte ainsi que la recherche de facteurs explicatifs associés.
Epidemiology of appendicectomy surgery in France
Appendectomy is a rather often performed operation in France, as it is the 15th one in annual frequency. The strategy leading to this intervention has changed. Studying territorial disparities related to the use of this operation provides issues as far as the relevance of some acts is concerned. So is the search for associated explanatory factors.
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