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Communications de GOURMELON P
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La prise en charge des lésions d’irradiation aiguë localisée est un véritable challenge compte tenu du pronostic fonctionnel mais aussi vital mis en jeux. La chirurgie seule est souvent dépassée par les poussées évolutives, destructives de ces lésions radio induites. Nous rapportons ici deux cas cliniques d’irradiation aiguë localisée traités par chirurgie et thérapie cellulaire adjuvante par Cellules Souches Mésenchymateuses autologues. L’évolution clinique est spectaculaire. Il ne s’agit là que de résultats préliminaires mais qui doivent selon nous redéfinir les modalités de prise en charge de ces lésions très spécifiques de la brûlure radiologique. Le regroupement en un seul lieu sur l’HIA Percy d’équipes multidisciplinaires et spécialisées est un atout majeur et indispensable.
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La brûlure radiologique est une symptomatologie très fréquente des accidents d’irradiation localisée induits par une source radioactive de forte activité. Le traitement classique de la brûlure radiologique, calqué sur celui de la brûlure thermique, associe excision et autogreffe cutanée. Cette stratégie thérapeutique se révèle être souvent inefficace lors des brûlures radiologiques très sévères qui présentent des radionécroses étendues. Ceci s’explique par la physiopathologie très originale des brûlures radiologiques, qui se caractérise par l’apparition de vagues inflammatoires successives ayant pour conséquence une extension spatio-temporelle progressive des processus nécrotiques radio-induits. De nouvelles approches thérapeutiques ont récemment été explorées pour tenter d’éviter une chirurgie terminale mutilante et invalidante. Une première approche est fondée sur la dosimétrique numérique qui permet de guider le premier geste chirurgical en définissant l’excision des tissus apparemment sains ayant reçus une dose supérieure à la dose seuil de développement de la radionécrose (25Gy). Une seconde approche thérapeutique repose sur la thérapie cellulaire par les cellules souches mésenchymateuses (CSM). La combinaison des techniques classiques de chirurgie reconstructive (lambeau rotation) avec des administrations itératives localisées de CSM ont ainsi permis de traiter avec sucès des radiolésions gravissimes dans les récents accidents du Chili (2005), du Sénégal (2006) et de Tunisie (2008).
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