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Communications de BERTON RIGAUD D
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Chimiothérapie intra péritonéale dans les cancers de l’ovaire.
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CLASSE JM, FRENEL JS, JAFFRE I, BOURBOULOUX E, DEJODE M, BORDES V, DRAVET F, BERTON RIGAUD D
Séance du mercredi 11 février 2009
(PROGRÈS EN CHIRURGIE GYNECOLOGIQUE)
Texte
intégral : E-Mémoires de l'ANC, 2009, vol. 8 (1), 086-090
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Résumé/Abstract
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Le cancer de l’ovaire représente la première cause de décès par cancer gynécologique. Le mauvais pronostic de ce cancer est notamment du au diagnostic porté généralement à un stade avancé. Le traitement repose sur l’association d’une chirurgie complète et d’une polychimiothérapie intra veineuse (IV) à base de platine. Malgré un très fort taux de réponse la survie à 5 ans reste médiocre de l’ordre de 20 à 30%. Les patientes décèdent en général de l’évolution locorégionale de la maladie sous forme de carcinose péritonéale alors que la diffusion métastatique est beaucoup plus rare. Cet échec péritonéal a motivé le développement des traitements directement intra péritonéaux (IP). La posologie de la chimiothérapie IV étant limitée par la toxicité, la voie IP avec son faible passage plasmatique permet l’utilisation de doses beaucoup plus importantes. A ce jour 3 essais randomisés ont été publiés mettant en évidence un bénéfice en terme de survie en cas de chimiothérapie IP par rapport au traitement standard. Malgré ce bénéfice le développement de la chimiothérapie IP est freiné notamment par les adhérences post opératoires limitant la répartition des drogues, et le taux élevé de complications liées au cathéter. La chimiothérapie hyperthermique intra péritonéale (CHIP) est une technique combinant chirurgie et chimiothérapie, utilisant la synergie de l’hyperthermie. Cette technique permet de s’affranchir des adhérences post opératoires puisque le traitement IP est fait au cours de l’intervention. A ce jour la CHIP reste un traitement innovant en cours d’évaluation dans le contexte du cancer de l’ovaire avancé.
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