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Evolution de la fonction rénale avant et après traitement endovasculaire d’un anévrysme de l’aorte abdominale en fonction du mode de fixation proximale de l’endoprothèse
La plupart des patients éprouvent des signes irritatifs durant le 1er mois justifiant la prescription d'AINS. Nous avons observé aucune sténose uréthrale cervicale ou méatique, une conversion en RTU pour problème de caméra, et 2 réinterventions pour vaporisation insuffisante. A terme, 16% des patients signalent une éjaculation antérograde, mais seuls 20% avaient un score IIEF > 18 avant traitement CONCLUSION : La vaporisation par le Laser KTP est simple, rapide et dénuée de complications notamment hémorragiques, même chez des patients anticoagulés, de plus en plus fréquents. Elle offre des résultats comparables, du moins à moyen terme, à ceux de la RTUP. Le but de l’étude a été de d’évaluer la fonction rénale en étudiant la créatininémie avant et après le traitement endovasculaire d’un anévrysme de l’aorte abdominale en fonction du mode de fixation infra ou supra-rénale. Entre le 1er juin 2001 et le 1er décembre 2006, 94 EVAR ont été réalisés consécutivement Les critères d’inclusion étaient conformes aux critères définis par l’AFSSAPS. La fonction rénale a été évaluée par la créatininémie (Cr) préopératoire et la Cr postopératoire immédiate ( J+1) et la Cr à la sortie (en moyenne J+7). Il y a eu 40 endoprothèses aorto-mono-iliaque avec occlusion iliaque controlatérale et pontage croisé et 54 endoprothèses bifurquées. Quarante cinq malades ayant une endoprothèse avec fixation suprarénale (FSR) ont été comparé aux 49 malades ayant eu une endoprothèse avec fixation sous (ou infra) rénale (FIR). La moyenne d’âge était de 75,89 ans (53-92 ans) soit 76,8 ans pour les FSR, 75 ans pour les FIR. Le diamètre moyen des anévrysmes était de 58,7 (extrêmes 45 mm – 87mm) soit 60,5 mm pour les FSR, 56,9 mm pour les FIR. La mortalité périopératoire a été de 3,1% (2 ischémies coliques, 1 ischémie de l’intestin grêle) soit 2 décès dans le groupe FSR et un décès dans le groupe FIR. Les 3 décès sont survenus avec une défaillance multiviscérale et un recours à l’hémodialyse. Le suivi moyen a été de 26 mois. Aucune différence significative n’a été noté entre la Cr moyenne préopératoire des malades du groupe FSR (105,8 65 micromoles/L) par rapport à ceux du groupe FIR (104,5 39,7 micromoles/L) p=0.91. L’étude des variations entre la Cr préopératoire et la Cr à J+1 et à J+7 n’a pas montré de différence significative (respectivement p=0.80 et p=0.26) entre les groupes FSR et FIR (Tableau I). L’analyse des CT postopératoires a mis en évidence 20 endofuites (4 de type I, 15 de type II, 1 de type III.) soit 10 endofuites chez les malades ayant une FSR (2 de type I, 8 de type II) et 10 endofuites chez les malades ayant une FIR. Trois artères rénales accessoires (27,2%) ont été couvertes (2 artères dans le groupe FSR, l’autre dans le groupe FIR). Notre étude rapporte 15% d’aggravation de la fonction rénale après EVAR. La fixation suprarénale (FSR) des EVAR est une méthode sûre qui n’entraîne pas plus d’aggravation de la fonction rénale postopératoire que la fixation infrarénale (FIR).
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Objectif : Seulement 15% des poumons de donneurs décédés de mort cérébrale sont prélevés en vue de transplantation pulmonaire (TP). La technique de perfusion pulmonaire ex-vivo permet d’optimiser la fonction pulmonaire des greffons à haut risque. Nous rapportons l’expérience clinique française de TP utilisant des greffons initialement rejetés et réhabilités en ex-vivo.
Méthodes : D’avril 2011 à juillet 2012, dans le cadre d’une étude prospective bi-centrique sous l’égide de l’Agence de Biomédecine, 21 greffons de donneurs à critères élargis, initialement rejetés par les onze équipes françaises de TP, ont été réhabilités en ex vivo selon la technique de Toronto. Au terme de la procédure, les poumons ayant récupéré une fonction satisfaisante ont été transplantés. Durant cette même période, 48 transplantations bi-pulmonaires (TBP) faites avec des greffons conventionnels ont été utilisées comme contrôle. Les patients transplantés en Super Urgence ont été exclus de cette étude.
Résultats : Sur les 21 greffons réhabilités, 20 ont retrouvé une fonction satisfaisante, avec une médiane du rapport de PaO2/FiO2 passant de 256 mmHg à 485 mmHg en fin de procédure (p<0.0001). Ces greffons ont permis d’effectuer 20 TB. L’incidence de défaillance primaire du greffon de grade 3 à 72 heures était de 10% dans le groupe ex-vivo et de 8% dans le groupe contrôle (p=1). Les durées moyennes d’intubation, de séjour en réanimation et de séjour hospitalier étaient respectivement de 2, 10 et 37jours dans le groupe ex-vivo et de 1, 5 et 28 jours dans le groupe contrôle (p=0,055). La mortalité à 30 jours était de 5% dans le groupe ex-vivo et de 4,2% dans le groupe contrôle (p=1). La survie à 1 an est de 95% dans le groupe ex-vivo et de 90% dans le groupe contrôle.
Conclusion : La réhabilitation ex-vivo des greffons pulmonaires est une technique fiable et reproductible qui a permis d’augmenter de façon significative le nombre de greffons utilisables. Les TP faites avec des greffons réhabilités ont des résultats identiques à ceux obtenus avec des TP utilisant des greffons conventionnels.