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Les conversions chirurgicales tardives après échec d’une endoprothèse aortique à exclure un anévrisme ou une dissection sont rares. De 1997 à 2012, sur 937 endoprothèse aortiques thoraciques ou abdominales, nous n’avons effectué que 42 conversions tardives. Cette rareté est probablement expliquée par plus de 15 % de retouches endovasculaires. De plus, 12 (28,6 %) de ces endoprothèses avaient été implantées dans un autre centre. La cause de l’échec était une endofuite avec croissance de l’anévrisme dans 16 cas, un anévrisme proximal dans 6 cas, une occlusion du greffon dans 6 cas, une infection du greffon dans 5 cas un anévrisme distal dans 4 cas, une dissection aortique dans 4 cas et une paraplégie transitoire dans un cas. Le traitement a consisté en une résection complète de l’endoprothèse par un greffon conventionnel dans 24 cas, en une anastomose proximale entre l’aorte et l’endoprothèse laissée en place dans 5 cas, en un remplacement de l’endoprothèse par une allogreffe dans 5 cas septiques, en une interposition prothétique proximale entre l’aorte et l’endoprothèse dans 4 cas, en une endoanevrysmoraphie d’artères lombaires ou mésentérique inférieure dans 2 cas, en une anastomose distale de l’endoprothèse avec les vaisseaux natifs dans un cas et en une interposition prothétique distale entre l’endoprothèse et les vaisseaux natifs dans un cas. 6 malades (14,3 %) sont décédés dans les suites postopératoires pré-coces, 2 de défaillance multiviscérale, 2 d’un arrêt cardiaque perd opératoire irréversible, un de nécrose colique et le dernier de complications hémorragiques. Les conversions chirurgicales tardives après échec d’une endoprothèse à exclure un anévrisme ou une dissection sont heureusement rares. Elles exigent une performance chirurgicale dont le risque n’est pas négligeable. Elles justifient, malgré les progrès de l’endovasculaire de maintenir un haut niveau de formation chirurgicale ouverte parmi les chirurgiens vascu-laires.
Pourquoi et comment prélever des allogreffes artérielles ? (30 mn)