Séances ordinaires
|
Vous pouvez accéder ici au détail des séances de l'Académie depuis 1996, de 3 façons :
- A partir de la date de la séance : cliquez sur l'année dans la partie "Calendrier", puis sur la séance désirée.
- A partir du nom de l'auteur d'une communication : cliquez sur l'initiale de l'auteur recherché dans la partie "Auteurs", puis
sur le nom désiré.
- Librement, en tapant quelques mots-clés et/ou noms d'auteurs dans le formulaire "Recherche
libre" et validez en cliquant sur "Rechercher".
- NOUVEAU ! Les séances récentes sont intégralement disponibles en vidéo :
Cliquez sur le titre de la séance, puis sur l'icône pour lancer la lecture du film.
Les vidéos sont réalisées avec le soutien de
la Fondation de l'Avenir |
|
|
|
RECHERCHE LIBRE
|
AUTEURS
|
CALENDRIER
|
|
|
|
|
|
|
Communications de GAINANT A
|
De janvier 1986 à décembre 1996, 119 patients d'âge moyen (61,6 ans) ayant une éventration post-opératoire ont été traités par mise en place d'un treillis de Dacron en intra-péritonéal (n=58) ou pré-péritonéal (n= 61). Le treillis était fixé à la paroi abdominale par agrafes (n=57) ou suture (n=62). La comparaison des résultats concernant les deux sites d'implantation prothétique intra et pré-péritonéale a été faite par la méthode du chi-2. La mortalité opératoire a été nulle dans les deux groupes. Statistiquement, les treillis intra-péritonéaux n'ont pas été responsables de plus de complications infectieuses pariétales (29% versus 25% pour les treillis pré-péritonéaux), de douleurs pariétales (19% versus 8%) ou de troubles digestifs à type de syndrome sub-occlusif (10% versus 3%). Le taux de récidive (5,2% pour les prothèses intra-péritonéales versus 8,2%) n'était pas statistiquement différent. Celles-ci sont survenues dans les deux ans post-opératoires. Pour 3 treillis intra-péritonéaux, elles ont été secondaires à une infection pariétale ayant nécessité l'ablation partielle de la prothèse. Une désinsertion latérale du treillis pré-péritonéal a nécessité une réintervention dans 5 cas. Le site du treillis intra ou pré-péritonéal n'influe ni sur la morbidité ni sur la mortalité post-opératoire. Les éventrations abdominales post-opératoires semblent donc pouvoir être traitées efficacement et sans danger par treillis intra-péritonéal.
|
Cette étude rétrospective multicentrique avait pour but d’évaluer les résultats de la viscérosynthèse dans la fermeture du moignon duodénal au cours des gastrectomies. Le matériel d’étude a été constitué par 770 patients opérés entre janvier 1990 et mai 1996. La fermeture duodénale a été réalisée huit fois par suture manuelle et 762 fois par viscérosynthèse. Chez 5 patients, la déhiscence pouvait être expliquée par des circonstances locales : envahissement tumoral de la tranche duodénale, ulcère duodénal, carcinose péritonéale. Six des patients présentant une déhiscence sont décédés. Le taux de déhiscence que nous avons constaté, est conforme à celui des publications qui est de 2,3 % après viscérosynthèse. Après suture manuelle le taux de déhiscence publié est de 3,2 %. Cette étude a montré que la viscérosynthèse était devenue la méthode de choix de la fermeture du moignon duodénal au cours des gastrectomies. Elle suggérait que son utilisation devait respecter précisément les règles classiques de la chirurgie afin d’abaisser le taux des déhiscences.
|
|