Séances ordinaires
|
Vous pouvez accéder ici au détail des séances de l'Académie depuis 1996, de 3 façons :
- A partir de la date de la séance : cliquez sur l'année dans la partie "Calendrier", puis sur la séance désirée.
- A partir du nom de l'auteur d'une communication : cliquez sur l'initiale de l'auteur recherché dans la partie "Auteurs", puis sur le
nom désiré.
- Librement, en tapant quelques mots-clés et/ou noms d'auteurs dans le formulaire "Recherche libre"
et validez en cliquant sur "Rechercher".
- NOUVEAU ! Les séances récentes sont intégralement disponibles en vidéo :
Cliquez sur le titre de la séance, puis sur l'icône pour lancer la lecture du film.
Les vidéos sont réalisées avec le soutien de
la Fondation de l'Avenir |
 |
|
|
RECHERCHE LIBRE
|
AUTEURS
|
CALENDRIER
|
|
|
|
|
|
|
Séance du mercredi 14 janvier 1998
|
15h00-17h00 - Les Cordeliers
|
|
Présentation des conclusions sur L'Information du malade par le chirurgien et Le Risque aléatoire en chirurgie
|
VAYRE P
| |
|
Résumé De janvier 1986 à décembre 1996, 119 patients d'âge moyen (61,6 ans) ayant une éventration post-opératoire ont été traités par mise en place d'un treillis de Dacron en intra-péritonéal (n=58) ou pré-péritonéal (n= 61). Le treillis était fixé à la paroi abdominale par agrafes (n=57) ou suture (n=62). La comparaison des résultats concernant les deux sites d'implantation prothétique intra et pré-péritonéale a été faite par la méthode du chi-2. La mortalité opératoire a été nulle dans les deux groupes. Statistiquement, les treillis intra-péritonéaux n'ont pas été responsables de plus de complications infectieuses pariétales (29% versus 25% pour les treillis pré-péritonéaux), de douleurs pariétales (19% versus 8%) ou de troubles digestifs à type de syndrome sub-occlusif (10% versus 3%). Le taux de récidive (5,2% pour les prothèses intra-péritonéales versus 8,2%) n'était pas statistiquement différent. Celles-ci sont survenues dans les deux ans post-opératoires. Pour 3 treillis intra-péritonéaux, elles ont été secondaires à une infection pariétale ayant nécessité l'ablation partielle de la prothèse. Une désinsertion latérale du treillis pré-péritonéal a nécessité une réintervention dans 5 cas. Le site du treillis intra ou pré-péritonéal n'influe ni sur la morbidité ni sur la mortalité post-opératoire. Les éventrations abdominales post-opératoires semblent donc pouvoir être traitées efficacement et sans danger par treillis intra-péritonéal.
|
|
Résumé Les sérites enzymatiques, complications rares de la pancréatite chronique sont la conséquence d'une fistule pancréatique survenant au niveau d'un pseudo-kyste ou au niveau d1un Wirsung dilaté. Trente quatre cas sont analysés parmi une série de 200 pancréatites chroniques opérées : 22 épanchements pleuraux, 5 péritonéaux, 7 mixtes. La fistule pancréatique interne a pu être objectivée 22 fois (65%). Tous les patients ont été opérés : drainage externe 5 fois, drainage interne 22 fois et spléno-pancréatectomie gauche 7 fois. La mortalité opératoire a été de 9% (3 cas). Aucune récidive n'a été observée chez les patients survivants. Le traitement des sérites enzymatiques est le plus souvent chirurgical. Après repérage de la lésion causale, celle-ci sera traitée le plus souvent par drainage interne, plus rarement en cas de lésion caudale par exérèse.
|
Résumé Les auteurs rapportent 32 patients ayant un ulcère duodénal chronique, traités par Vagotomie Tronculaire Bilatérale (VTB) effectuée par laparoscopie ou thoracoscopie. Tous les cas étaient résistants au traitement médical et présentaient une hyperacidité et une bonne évacuation gastrique.Une sténose du pylore, due à l'ulcère duodénal chronique s'est développée chez un seul patient. Aucun drainage n'a été utilisé après la vagotomie tronculaire bilatérale. La dilatation par ballonnet du pylore à l'endoscopie (PDB) a été effectuée en même temps que la vagotomie dans 20 cas. Tous les patients ont toléré la vagotomie tronculaire avec une diète semi-liquide et la prescription de drogues facilitant la motricité. Les tests de sécrétion, effectués un jour avant et une semaine après l'opération ont révélé une baisse considérable de l'hyperacidité. Quatre malades ont eu une diarrhée intermittente qui a disparu avec le traitement médical. La durée moyenne de l'hospitalisation a été de 3-4 jours. Des contrôles endoscopiques, deux mois après l'opération, ont montré la guérison de l'ulcère chez les patients qui s1étaient présentés au contrôle. Le patient chez qui la sténose partielle du pylore s'est développée a été opéré par laparotomie. Il n'y a pas eu d'autre obstruction gastro-pylorique dans cette étude préliminaire avec une surveillance moyenne de 22 mois (6-42) .
|
|